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Salut tout le monde, nous voilà arrivés au Venezuela , nous avions décidé de passer noël dans ce pays chaleureux pour constraster avec les noël pluvieux et froids de notre bonne vieille France. Un gros flashback s'impose pour que je puisse vous raconter nos aventures...
Maya Pedal.
Donc imaginez vous il y a un mois et demi, dans un ancien bus de ramassage scolaire nord américain (bus school) repeint aux couleurs vives, crachant un magnifique brouillard noirâtre derrière nous, et comme voisin de banquette: une centaine de Guatémaltèques entassés dans les 45 places normalement prévues, comme musique de fond: un bon reggaeton avec un volume légèrement trop puissant pour nos petites oreilles, et tout ce petit monde roulant en direction de St Andres Itzapa dans la nuit fraîchement tomber sur les routes sinueuses du Guatemala.
Ambiance garantit à bord des bus au Guatemala.
Voilà maintenant que vous êtes dans l'ambiance, c'est parti pour deux semaines de pur bonheur au Guatemala.
Le but de notre venue à Maya Pedal était d'apprendre à construire des bicimaquinas (comme par exemple la bici machine à laver), mais le fait que l'association vienne récemment de changer de locaux, la priorité du moment était de tout mettre en ordre pour l'accueil des volontaires mais aussi le rangement de l'atelier pour qu'il soit fin prêt pour la construction des machines mais aussi pour les réparations diverses des vélos du village.
Les membres et les bénévoles de l'association Maya Pedal.
En arrivant nous voulions acheter des vélos pouvant nous aider à traverser l'amérique centrale, mais en voyant la quantité de cadres et de pièces de vélos entreposées à l'association on a pris la décision de construire nos vélos nous même. La première semaine à l'associacion, en plus du rangement et de la participation aux réunions de l'association nous l'avons passée surtout au montage de nos vélos. (comme promis, vous trouverez dans la galerie photo une chronologie de photos montrant le montage de Raymond). L'objectif était de les finir à la fin de la première semaine pour effectuer un test en allant au Lago Atitlan à 70 kilomètres de st Andres, pour ensuite ajuster les derniers réglages la deuxième semaine avant la grande traversée jusqu'au Panamá.
Vue sur le lac Atitlan lors de notre test vélo.
Suite à un test plus que concluant de nos vélos, nous avons pu consacré plus de temps à la réparation et la construction de la bici desgranadora. Oui, après avoir fait sécher le maïs fraîchement récolté, les producteurs ont eu besoin des machines pour l'égrainer et éviter de le faire à la main. D'ailleurs au Guatemala le séchage du maïs est assez fascinant: les épis sont entreposés en vrac dans les pièces des maisons, sur les trottoirs, ou bien encore sur les routes. Au bout de ces deux semaines, nous avons pris nos marques, on a sympathisé avec les femmes de la tortilleria d'en face, le boulanger du coin George ,mais aussi avec les enfants du village; si bien que le jour du départ approchant c'est avec un peu de tristesse que nous fîmes les aurevoirs au voisinage.
Le Départ.
Une fois récupéré les saccoches que Manuel le couturier aux mains magiques du village nous avait confectionnées , et avoir chargé nos vélos, nous prîmes le départ. En attaquant la première descente et au bout de même pas 250 mètres un grand bruit sourd me vient de derrière, je me retourne et je vois Isaline arretée et faisant des signes de détresse. ¨ Pierreeeeeeeeee une de mes saccoches vient de se prendre dans mes rayons !¨.Résultat des courses une énorme déchirure s'était faite! Retour à la case départ, direction chez manuel. Nous avons passé une partie de la nuit du samedi et la matinée du dimanche à reconstruire les saccoches mais avec un autre système beaucoup plus costaud.
Séance de découpe lors de la reconstruction de nos saccoches.
Le vrai départ.
Les saccoches achevées et un bon repas dominical offert par la famille de Manuel, nous sommes enfin partis vers le Salvador. Pour nous mettre en jambes les premiers jours ont été relativement faciles avec pas mal de descentes, jusqu´à la frontière. On était content, nos vélos fonctionnaient bien à part deux ou trois petits problèmes de tension de câbles pour les changements de vitesse. C'est vrai qu'avec le poids des bagages on ne va pas aussi vite que Lance Amstrong mais l'objectif n'est pas la vitesse. Les premiers soirs on a campé un peu n'importe où, dans des champs de sésame, près des rivières ou bien dans des friches.
Réveil dans un champ au Salvador.
Par la suite en arrivant au Salvador on a commencé à s'arrêter chez les gens au bord des routes. A chaque fois et jusqu'à la fin de notre périple vélo, les portes se sont ouvertes, dès la première demande. Cela fait chaud au coeur de voir que sur notre planète il y a encore des personnes qui n'ont pas peur d'ouvrir leur maison. Nous demandions juste un petit espace pour pouvoir planter notre tente, et bien le plus souvent on avait droit à une douche (plutôt un seau d'eau froide). On a aussi souvent partager nos repas avec ces familles.
Petit déjeuner dans la famille Hernández, au menu des Pupusas.
En parlant des repas, le midi le plus souvent c'était féculents, oeufs, légumes frais, fruits et pour le soir une super soupe à base des légumes vendus au bord des routes.Au niveau kilométrages nous avons fait en moyenne 80 kilomètres par jour. C'est vrai qu'au début nous avons commencé doucement entre 50 et 60 kilomètres par jour, mais petit à petit nous sommes monté en puissance pour arriver à 110 kilomètres par jour. Cependant on a eu un gros coup de fatigue au milieu du parcours, au Costa Rica, où nous avions l'impression d'avoir un vent de face en permanence.
Alors les paysages ??? Vous regarderez dans la galerie photo hein!!! On est passé des volcans plus ou moins actifs du Guatemala aux plages du Salvador pour aller se dorer la pilulle, avant de se faire la montée de la mort dans les montagnes du Honduras. Au Nicaragua nous avons quasiment roulé sur l'eau des rizières en bord de route. Nous avons eu egalement la chance de nous arrêter dans une famille dans les hauteurs des volcans de Masaya et de pouvoir récolter des graines de café. Au Costa Rica, c'est les champs de canne à sucre en pleine floraison qui viennent à mon esprit, mais également les longues lignes droites au travers des palmeraies destinées à la production d'huile de palme.
Rizière au Nicaragua.
L'arrivée: 2135 km et 127 m dans les pattes.
Au Panamá nous avons eu le droit à la montée del Piro, la dernière grosse ascension de notre périple où nous avons versé les dernières grosses gouttes de sueur. Nous avons eu aussi beaucoup de crevaisons au Panamá vu la qualité pitoyable de leurs routes (record des routes les plus horribles d' amérique centrale), si bien qu' à la fin nous n'avions plus de quoi réparer nos vélos, plus de pneus, plus de chambre à air, plus de rustines en deux mots: la loose!!! C'est en gonflant ma roue arrière toute les 20 minutes qu'on a reussi à arriver sur Colón. Ici nous avons dormi deux nuits à la caserne des pompiers, le plan étant de trouver un bateau en direction de Cartagène en échange des vélos. Nous avons donc vadrouillé de quai en quai, on a reussi à trouver notre bonheur mais le problème, c'est que le bateau de marchandise n'etait pas encore chargé, il aurait fallu attendre près de 5 jours. Impossible pour nous avec notre objectif d'être au Venezuela pour noël.
Les pompiers de Colón.
La Vrai arrivée.
Devant l'échec de Colón nous avons prix la direction de çhez Carlos, notre pote de la ville de Panamá. De là, nous avons réussi à échanger nos vélos contre un tour de 4/4 au milieu de la jungle pour rejoindre Cartí (un petit port indien) d'où partent des petites embarcations en direction de Tapon de Darien (frontière Panamá Colombie). De Cartí nous avons eu le droit à 6 heures de bateaux en pleine mer avec des vagues énormes, ça a tangué fort, certains ont vomi, tous entassés sous des bâches pour éviter d'être trop arrosés par la pluie et les vagues. Nous n'avions pas choisi la croisière la plus clémente. Nous avons pris en tout 4 lanchas (petits bateaux) pour rejoindre la ville de Turbo en Colombie. Le voyage a duré 3 jours, en passsant par 2 petits villages côtiers pour valider notre sortie du territoire Panaméen et notre entrée Colombienne.
Petit village île dans l'archipel de San Blas près du Tapon de Darien.
L'amérique du sud.
Arrivés en Colombie, on a à peine posé le pied par terre, qu'on était déjà à l'arrière d'un pickup en direction de Medellín. Nous avons mis 14 heures pour faire 300 kilomètres. En fait c'est pas notre temps d'attente qui a rendu ce trajet long, mais c'est l'état des routes. Pour traverser les montagnes où se trouve encore les plantations de coca, on a emprunté des pistes couvertes de nids de poule à bord d'un camion rempli de yuca (racine style manioc). Nous avons traversé la Colombie en trois jours, la plupart du temps à bord de camions. La présence militaire était importante, on ne s'est jamais senti en insécurité. J'ai beaucoup apprécié la Colombie, on y est resté peu de temps mais l'aperçu était très beau.
Notre tente en mode Crèche de noël.
Voilà, nous voici rendus à l'heure où j'écris chez mon frère d'acceuil. Demain on part pour Cuidad Bolívar pour aller sur Canaima et ensuite faire le treck du Roaima vers la frontière du Brésil. Je vous souhaite une excelente année 2014 et qu'elle soit pleine de voyages et de rencontres...
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Bienvenue au pays du piment et des cactus.
Désolé pour ce long moment de silence... On est au Guatemala depuis deux semaines maintenant dans l'association Maya Pedal, une association qui fabrique du "lien social" en réparant des vieux vélos, mais surtout en créant des machines comme la bicilavadora (machine à laver) ou encore la bicidesgranadora (machine permettant d'égrainer les épis de maïs) en se servant toujours du vélo comme moteur... ne vous inquiétez pas vous aurez des photos de tout cela dans un mois mais pour le moment je vais vous raconter notre mois passé au Mexique.
Sur la route Azteca.
Notre premi ère semaine passée au Mexique a été sous le signe du repos chez ma pote Céline, le temps pour nous de nous remettre des 850 kilomètres en tandem que nous avions dans les pattes. Nous en avons profiter pour bien dormir, se décrasser, se cultiver aux musées, se détendre au théâtre, bien manger avec notre cuisto Julio, et bien s´hydrater avec la bière local la Corona!!! ou encore le Mezcal (alcool fait à partir de la distillation du jus de cactus).
Une fois revigorés, nous sommes parti en direction du sud de la capital à Oaxtepec dans une famille Mexicaine que nous avons aidée à monter des serres pendant 10 jours. On a pu se balader dans les alentours, la ville de Tepoztlán nous a bien plue car là-bas nous avons fait la rencontre de Xchell et de sa mamie gâteau qui nous a régalé pendant toute une soirée avec ses pâtisseries et gâteaux, j'ai du prendre un bon kilo là-bas. Mais le lendemain pour la digestion Xchell nous a conduit dans la montagne , marche, escalade et tout cela pour se poster à un point de vue imprenable sur la ville et sur le temple Aztèque en contre bas, un régal pour les yeux.
Vue sur la ville de Tepoztlán.
Sur la route Zapotèque.
En quittant le helpex on a foncé à Oaxaca, superbe ville coloniale , un peu trop touristique à notre goût, mais bon nous sommes quand même allés visiter les ruines du temple perché sur le Monte Alban surplombant la ville.
Le top ce fût la rencontre de Marcelino et Carmelita, chez eux la religion c'est la fabrication de tapis. Marcel m'a fait un grand plaisir en me montrant comment fonctionnait sa machine à tisser, trois semaines pour faire un tapis à raison de 10 a 12 heures de travail par jour, une vraie labeur mais pour eux une vraie passion...
Marcelino entrain de tisser.
Après avoir fait le marché avec Carmelita et avoir partagé le petit déjeuner à la mexicaine fait à partir de Quesadillas de queso (Grande galette de farine de maïs, fourrée de fromage et de fleurs de courgette) et de caldo de pollo (sorte de poule au pot), nous avons commencé notre marche de 5 jours dans la montagne en direction du village de Benito Juarez.Ce village fait partie des "Pueblos Mancomunados" ensemble d'une dizaine de villages dont le fonctionnement est comme une communauté, toutes les personnes du village donnent une année de charges au village une fois tous les 3 ou 4 ans. La charge peut être: la tenue des comptes du village, la surveillance et l'entretien de l'acheminement de l'eau pour le village... Tout cela biensûr selon les capacités de chacun.Nous avons donc marché sur les sentiers sur plus de 90 kilomètres en rencontrant sur notre chemin des paysans ne parlant parfois pas un mot d'espagnol mais plutôt Zapotèque, et travaillant à l'ancienne, en labourant leurs terres avec les boeufs, ou en récoltant leurs céréales à la main, un vrai retour en arrière. Le Camino real a tenu ces promesses de part sa beauté et la diversité de sa faune et sa flore.Isaline sur le Camino real.
De retour au premier village du départ (Benito Juarez) nous avons fait la rencontre del frances del pueblo, Yohan de prénom ( 4 jours auparavant tout le monde nous avez parlé de lui, nous ne pouvions donc pas repartir sans échanger avec ce compatriote ayant choisi pour domicile ce petit village perdu au milieu de nulle part ). Il a réussi a créer une petite entreprise local en faisant pousser des Hongos, champignons médicinaux mais aussi alimentaires. Cela apporte des emplois dans la commune d'abord aux hommes qui cultivent, mais aussi aux femmes dans la mise en conserve ou en poudre des champignons, mais aussi dans la confection de chocolats aux champignons, un étonnant mélange et le tout 100% local biensûr.Yohan et son champignon magique.
Sur la route Maya.Nous voilà reparti les cheveux au vent à l'arrière des pickcups, zig zagant sur les routes sinueuses de montagnes qui en resdescendant vers le pacifique perdent leurs arbres au profit de cactus géants. C'est vraiment fou cette diversité des paysages, en a peine une heure de route , tout change: les couleurs de la végétation, mais aussi les températures.A Saint Cristobal dans le Chiapas, nous avons fait la rencontre de Flavia une jeune biologiste brésilo-mexicaine qui nous a fait part de ses endroits préférés du Mexique, et du coup elle nous a un peu chamboulé notre trajet initialement prévu.Le lendemain, ni une ni deux on s'est mis sur le chemin du site Palenque mais la route ne fût pas de tout repos. Au Chiapas , les habitants des petits villages au bord des routes s'autoproclament péages style " Vinci autoroute" en tendant des planches cloutées afin de soutirer de 20 à 50 pesos à chaque véhicules. Les enfants s'y mettent aussi en vendant des fruits ou en tendant une corde afin d'avoir une petite pièce. Du coup pour faire 120 kilomètres il nous a fallu 4 heures. Le Chiapas est l'un des états les plus pauvres du Mexique.Palenque: vue sur le temple des inscriptions à gauche et le Palacio sur la droite.
Nous avons visité Palenque, très intéressant comme site archéologique, mais ce qui nous a le plus plu ce fût celui de Calakmul. Perdu au fin fond de la jungle, ce site ne reçoit pas un chat au niveau touriste mais plutôt des jaguars, tarentules, singes pour accompagner notre visite. Le top c'est que tu peux monter sur les temples, (un peu à la Indiana Jones à la recherche du temple perdu) et de la haut, un panorama de 360 degrés sur la jungle s'est offert à nous , c'était vraiment génial.
Après la jungle, on a voulu prendre un peu le soleil en nous dirigeant vers la côte caraibe. Nous nous sommes donc dirigé vers le village de Bacalar arrimé à une lagune, fameuse pour ces 7 couleurs. Mais a bord de notre canoë nous en avons compté beaucoup plus, on pouvait se croire en pleine polynésie française.Laguna de Bacalar.
Après la baignade dans la lagune, nous avons remonté la côte vers Punta herrero, petit village de pêcheurs complètement perdu, nous avons dû parcourir 40 kilomètres sur une piste totalement défoncée pour pouvoir les rejoindre. Là-bas ils exercent la pêche à la langouste mais aussi de poissons de façon responsable et durable. Pour capturer leur langouste, il plonge en aptnée, à l'aide d'un petit lasseau il retourne les langoustes afin de bien choisir suivant le sexe et la taille. Fini la pêche au harpon où il y a vait beaucoup de pertes.
Punta Herrero.
Avant notre départ de Cancun nous sommes passés visité le fameux site de Chichen itza mais aussi nous nous sommes baignés dans un cénote ( petites sources d'eau souterraines) c'était encore une fois magique.
Le fameux site de Chichen Itza, l'une des 7 merveilles du monde.
Baignade dans le cenote Samola.
Demain samedi nous partons pour une nouvelle aventure, nous venons de terminer nos vélos avec isaline, je vous envoie en avant première la photo du vélo avec lequel je vais faire 2000 kilomètres jusqu´à la ville de Colón au Panamá.
A bientôt sur la route...
Pour l'anecdote, le cadre que vous voyez est un motobecane de fabrication française, le plus incroyable est que mon père avait exactement le même vélo; et que de trouver ce cadre au milieu d'un tas de cadres tout rouillés relève du miracle, tout naturellement j'ai donné le prénom de RAYMOND à mon vélo.
Vous verez les étapes de la reconstruction du vélo dans le prochain article...
En attendant voila le parcours:
http://cycleroute.org/?slat=14.6708678&slng=-91.31781219999999&elat=9.3406828&elng=-79.87452689999998&mode=DRIVING
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El saludo desde Mexico,
Nous voilà arrivés sur Mexico city chez ma pote Céline. Que de kilomètres parcourus depuis la ville de Las Vegas (les prés en Français). Nous avons eu la chance de faire un grand tour dans les parcs nationaux de l'ouest américain avec Isaline mais aussi Quentin un Français rencontré à la Nouvelle Orléans!!!
Pour faire plus de 3000 kilomètres on a abandonné l'autostop trop dangereux dans le désert. Du coup j'ai loué une voiture plus pratique pour se déplacer librement dans le pays de Lucky luke et les Daltons. Cette semaine dans les parcs fut un régal au niveau des paysages, déserts, canyons, montagnes, forêts, lacs, salines .... une diversité exceptionnelle.
Les moments les plus intenses pour moi seront en bref, la rando dans le grand canyon, le lever de soleil à Monument valley en sortant la tête depuis la tente, la petite rando à Zion, la traversée des rocheuses et biensûr tous ces paysages en voiture au milieu du désert !!!
Well, we had arrived in Mexico city at my friend Céline's house. A lot of kilometres have passed since La vegas (les prés in french). We've had the chance to do a huge tour in the national parks of west America with Isaline, mais also Quentin – a frenchman we met in New orleans!!To do more than 3000 kilometres in the desert is dangerous, so we stoped hitchhiking. I therefore hired a car which is more practical for getting around in the land of lucky luke and the Daltons. This week in the parks was amazing, from the quality of the landscape, the deserts, canyons, mountains, forests, lakes... an exceptional diversity.The moments the most intense for me must be the walk in the grand canyon, the sunrise in the Monument valley looking out from my tent, the small walk to Zion, the crossing of the rocks and of course all the countryside in a voiture in the middle of the desert!!"Zion National Park"
Séance dessin au Grand Canyon.
Lever de soleil sur Monument Valley (courte nuit mais réveil magique)
Road US 163: de toute beauté...
"Arches National Park"
"Salt Lake City"
Highway 80 : coucher de soleil dans le désert du Névada.
En arrivant vers San Francisco, nous sommes allés chercher le tandem et la charette que nous avions trouvés sur craigslist " le bon coin" un peu plus tot. On a réussi à rentrer trois personnes, un tandem, une charette et tous les bagages dans une petite ford focus -en deux mots "un miracle"- pour aller en direction d'Oakland chez des amis de Quentin.
Après une journée de repos en se promenant dans les rues de San Francisco en allant voir le Golden Gate Bridge , nous avons pris le départ pour une petite virée en vélo de 850 kilomètres le long de la côte pacifique tout droit vers Los Angeles.
Ce périple peut sembler un peu fou écrit comme ca sur le papier mais finalement on s'en est vraiment bien sorti. Certes les deux premieres journées furent un vrai décrassage au niveau musculaire et rien de tel pour ce mettre en jambes que la ville de San Francisco, des montées, des descentes, une vraie traversée des Pyrénées. Mais après nous avons trouvé notre rythme qui nous a plus laché jusqu'à la fin.
Arriving ners san Francisco, nous went to look for a tandem bike, a small cart that we'd found on Craigslist. We succeeded in getting 3 people, a tandem, a cart and all the luggage in one ford focus. In two words, a miracle. And set off in the direction of oakland to the house of a friend of Quentin.After a day of rest we went for a walk in San Francisco, we saw the Golden gate bridge, then we started a 850km bike ride along the pacific coast towards Los Angeles.It's a big insane to write this on paper, but it all turned out in the end. The first couple of days were difficult, but they broke us in. there are so many hills and descents in S.F. And a real crossing of the pyranées, but we soon found our rythme which took care of us until the end.Limousine profitant du beau paysage.
Nous avons pris le temps de faire des pauses le long de la route pour apprécier les superbes paysages qui s'offraient à nous après chaque virage. Manger les pieds dans l'eau fut un réel bonheur après 4 heures de pédalage. Le soir pour dormir comme d'habitude, plantage de tente à l'arrache dans des endroits qui nous plaisaient bien ou couchage chez l'habitant. Le must fut le défit de vouloir planter la tente à Beverly hills. Bilan: et bien après avoir toqué à une dizaine de villas, une porte c'est enfin ouverte mais au lieu de nous accepter sur leur superbe gazon ils nous ont offert l'hotel dumoins le motel. Une chouette Expérience...
We took the time to take big pauses a lot the road, to appreciate the landscape that was after every corner. Putting your feet in water after 4hours of riding was a real pleasure. The evening we planted a tent wherever we wanted and tried to find a place to put up a tent in Beverly hills! After knocking on about ten doors, we finally had a response, instead of offering us there lawn, they offered the hotel less expensive than the motel! A great experience.
A byciclette...
Ces dix jours en tandem nous on donné envie de repartir à deux roues (et deux pédales cette fois-ci) et pourquoi pas dès le Guatemala...
These ten days of tandem has made us want to carry on on two wheels, a why not until Guatemala...
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Coucou,
Désolé, je n'ai pas trop donné de nouvelles dernièrement sur le blog !!! Depuis le Mississippi je me suis mis en mode repos, détente mais surtout reprise de poids !!! Car oui depuis le début du voyage je ne faisais que descendre 2, 4, 7 kilos, il fallait que j'intervienne , et rien de tel que la Nouvelle Orléans avec ces spécialités Cajun et créoles faites à partir de poissons, crevettes et aussi pal mal de fritures !!!!
Hello again!
Sorry, I haven't been too forth coming with new events on the blog! Since my voyage on the mississippi, I've been in mode relaxation and above all gaining weight! I've lost about 7 kilos in total. I had to do something about it, so I happily sampled New Orleans's specialities – cajun and creole spices on everything from fish to shrimps and lots of chips!Jambalaya.
J'ai aussi rencontré encore plein de personnes géniales qui m'ont hébergé où et avec qui j'ai passé du bon temps sur la Nouvelle Orléans. La Nouvelle Orléans , c'est juste "crazy", c'est plutôt alcool , drogue et Jazzzzzz mais aussi bonne bouffe, une ambiance de folie dans les rues le soir avec plein de monde qui se déguisent !!! L'art est présent partout. Mais aussi avec son vieux tramway , ses vieilles batisses on a l'impression de revenir dans les années 1900 !!! On sent aussi que la Louisiane à vraiment souffert de l'ouragan katrina de 2005, tout le monde en parle encore, beaucoup de maisons sont inhabitées car désertées , c'est assez étrange comme ambiance dans certains quartiers.
I've also met lots more cool people who have given me refuge and with I've spent loads of time in New Orleans. It's crazy here, there's loads of alcohol, drugs and jazzz, but also great food. There's a great ambiance with loads of people in disguise in the streets. Art is everywhere, but also with it's old tram way, it's old building give the impression that I've returned to the 19th century and the disaster in the wake of hurricane Katrina is obvious from 2005. People still talk about it, loads of houses are still uninhabited. It's a strange ambiance in this quarter.
Cabane dans un arbre.
Ensuite en direction du nord pour aller voir mon pote Shane, je reprend le stop !!!! Mais là tout ne se passe pas comme prévu, posté sur une bretelle d'accés à une interstate, 15 minutes après avoir commencé boom la police. Monsieur vous n'avez pas le droit de faire du stop dans toute la Louisiane , je discute, je fais des blagues, je montre que c'est ridicule, mais rien à faire, il me montre la direction de la station de bus !!! Bon, j'y vais , c'est à 2 miles (trois kilomètres) déjà que j'avais marché 10 kilometres le matin pour trouver le bon endroit pour commencer, j'étais un peu blazé. En route pour la station de bus, je recommence le stop quand même, personne ne s'arrête sauf les flics , heureusement pas les même sinon j'y avais droit. J'ai compris la leçon je prends le bus...
Arrivé à Shreveport à 1 heure du mat , je me dis bon bah je vais attendre le jour pour commencer le stop, on ne lache rien!!!!!!! Errance dans les rues, bancs publics, puis le jour se lève, yes je commence, mais rien au bout de deux heures la seule voiture qui s'arrete c'est encore les flics !!! Monsieur vous n'avez pas le droit d'utiliser une pancarte pour montrer des messages aux conducteurs!!!! j'ai halluciné !!! Donc je continue sans la pancarte et au bout de 10 minutes une autre voiture de flic, je l'aperçois, je prends mon sac et commence à faire semblant de partir mais là, sirène , interpellation, flingue , comme dans les films, mains sur le capo , fouille au corps !!! au bout d'un moment la flic se calme et je peux lui montrer mon passeport , on discute, la pression était resdescendue , elle était même devenue agréable, son collègue caché plus loin avec une autre voiture nous a rejoints également et au final j'ai eu le droit de faire du stop cops!!! ils m'ont emmené dans une station service sur l'autoroute !!!
Next I took the direction north to see my friend Shane, I therefore started hitch hiking again!!! 15 minutes after starting, boom the pigs pull me over, “you cannot hitch hike in Louisana mister.”. After a few jokes, and showing them how riduculous it is, they show me the direction of the nearest bus stop. I go. It as only 2 kilometers, but I'd already walked 10 that morning to find a good spot to start hitch hiking! En route to the bus station, I chance my luck and try thumbing a lift again. No-one stops apart from the police! Happily not the same ones. I learned the lesson of the bus. I arrive at 1 oclock at Shreveport, I told myself I'd wait to thumb a lift, never give up! The night on a bench , then the dawn and hop! I try hitching a lift. Nothing for 2 hours, then the police. “you can't use a sign for messages to drivers mister”. I therefore continue without sign for a bout ten minutes until, once again a cop car. I see it, carry on as if to leave, but the siren starts, the guns get pulled and I'm on the bonnet, à la Hollywood. Slowly the pig calms down and I show him my passport, the pressure releases and he becomes almost agreable. His hidden mate further away appears and joins us! Looks like I can hitch hike with police! They took me to a service station on the motorway.
Stop Cops.
Pour finir avec le stop , une fois arrivé à la station service , j'ai attendu pendant 7 heures en plein cagnard, j'étais naze, les gens n'étaient vraiment pas aimables. Je décide d'appeler mon pote , tant pis si je n'ai pas réussi à aller jusqu'à sa maison. Au moins je serai en bonne compagnie le soir et fini la galère.
Je suis resté une grosse semaine chez Shane , de super retrouvailles au bout de 12 ans sans nous etre vu depuis le Venezuela !!! Beaucoup de choses ont changé en douze ans, Shane a pas mal bougé, un peu comme moi , mais il est surtout devenu pasteur dans l'église Presbytèrienne. Pendant cette semaine j'ai pu réaliser le rêve de Shane: avoir des gouttières pour récupérer l'eau pour son jardin et que ça arrête de creuser son sol devant la maison. Ni une ni deux le pierrot se met au boulot. J'ai aussi bossé un peu chez June, une mamie, en nettoyant sa toiture, exercice de haute voltige sans échelle !!!
To finish with the hitch hiking, once I had arrived at the station, I had to wait 7 lazy hours. I was bushed. The people weren't that nice. I decided to call my friend, and to hell with the fact that I didn't come to his door. At least I'd be in good company for the evening and finish the hard travelling.
I rested a good week at Shanes', we had a good catch up after 12 years without seeing each other since Venezuela!! A lot of things have changed in 12 years, Shane has been around a bit, like me, but he has above all become a pastor at a presbyterian church. During this time I realised the dream of shane, The guttering at the front of his house now collect the water for the garden and dont damage the front of his house.I worked for a sweet old lady too, cleaning her roof – high work without a ladder!Couscous party (Shane et Sarah).
Voilà maintenant je suis à Las Vegas depuis vendredi , la ville de tous les excès , c'est pas trop mon truc... Je suis chez Jean , l'oncle de Guillaume mon pote Québécois, il est batteur dans un super show au Winn. J'ai pu voir et toquer sa batterie yeahhh !!! J'attends Isaline qui arrivera demain après de nombreuses péripéties. Dans la vie tout ne roule pas comme on le prévoit mais l'issue est toujours positive. Mercredi direction le désert et les parcs nationaux...
I've been in Vegas since Friday now, the city of excess, it's not my thing really. I'm at Jean's – the uncle of Guillaume, my Quebecois friend, he's the drummer in a great show at Winn, I've been able to see and play his drums, Yeaaah!! I'm waiting for Isaline to arrive tomorrow after various side tracks, not everything happens like on imagine in life, but the end is always positive. I'm off to the desert and the national parks on Wednesday...
Las Vegas
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"Que te vayas con el rio"So says John Ruskey, and in effect, I can say that the river Mississippi is now within me 'a vitam aeternam'.The sunset near to baton rougeBefore I start this article, I'd just like to thank John Ruskey – who graciously lent me the canoe and all the material which went with it, and above all his experience and good vibes. My encounter with John and the river Mississippi was unforgettable. THANK-YOU John. Next, I'd like to thank Layne Logue, Mike Beck Christopher Staudinger and his family who let me stay and shower! Oh! What pleasure it gavce me to have a shower after 5 days of canoeing!Sunrise on the mississippi on my little island.The navigation of the river Mississippi, was quite frankly a seminal part of my voyage. It has always been a child-hood dream of mine, that I have now realised. I love the adventures of Tom Sawyer and I had always wanted to experience first hand the atmosphere as the Mississippi arrives at New Orleans, the capital of jazz. Finding a canoe wasn't easy. My first stop was Cairo, the first town on the river, it's there where the truck dropped me off. I quickly understood that I was properly up shit creek without a paddle. Having not found a canoe at Cairo I decided to contiue along the river, stopping at every town, Charleston, New Madrid, carusthersville... it was there that I decided to look on the net! Bingo! I found a place that sold second hand canoes, near Helena, south of Memphis... So off I went thumbing a lift south-ward!It was at Helena that I first met John Fewkes or 'Mad-dog' as he was called, who told that he wasn't in fact the owner of the company, so he wasn't sure if he could sell me a canoe, but he could take me to John Ruskey, the owner. Lots of Johns in this company.... Off we went to see John, but only after he'd taken me on a tour of Helena – a town of former glory, built it resources but also on blues!Then it was off to Clarksdale – a town a bit like Helena, but more impressive. Here we talk about the blues, eat the blues and drink the blues...they live the blues! All the towns here seem to battle to see which one was the birthplace of the blues, it's funny. Next it was off to quapaw canoe, John ruskey's canoe hire company. I told him about my project, and he wasn't at all surprised, which was refreshing because when I tell people, they always tell me that Im insane cos it's so dangerous.John Ruskey or 'drift-wood' prepared the material, and even asked me to come with him the day after on a little trip! I accepted and spent the evening with him and his family!The day after the canoes were put in the water, and a group of about twenty people, including me, set off. It was a great day, John taught me how the navigate and steer on the river, and we all spent an afternoon on a little island for a spot to eat – which gave us a chance to have a laugh and a swim! After that it was my moment to leave alone.... good-byes were said and with a little sadness, I set off to fulfill my dream.John using the guitar as a paddle!So there I was, so small on a huge river, but my canoe – named 'sunny' -had already had the large experience of the Mississippi, as it had already been from saint louis to Helena. We were therefore going to be partner to New Orleans aswell! How to describe the Mississippi to you all..... well, it's wide and long! There are loads of small sand banks which welcome a multitude of wildlife, from birds to alligators, snakes and my good friends – the mosquitoes! The river is so large that sometimes I felt like tom hanks on my little island of sand. I spent most of my time on the water with my friends – the jumping fish. No need to fish here, they jump directly into the boat! One even jumped into me once. It doesnt help to have a heart condition, it scares the shit out of you! I spend 95% of the time on the mississippi alone, and I liked that! Loads of people asked me if I felt alone, but no! I never got the blues!! it was a moment of great reflexion in my life, on my next projects, on the people that I meet, on myself. And all that accompanied with the improvised songs and whistles of Pierrot!Waking up from a night on an islandI arrived at new Orleans at night. I had promised myself I'd do this journey and I had succeeded. I had arrived in New Orleans the last night of the carnaval. It was magic, the stars were out and the lights from the town stood out from a great distance, leading me there. At 4 o'clock in the morning the roads of New Orleans were incredible, they were celebrating the red dress run and there were loads of people in fancy dress, and fairly drunk. Happily I wasn't, but I was very tired. It helped to communicate! In the morning I visited the town and napped on the grass whilst I waited for John's contact – Christopher – who was going to collect 'sunny'.My arrival at the pontoon at 14hrs was a bit like the reception at a yacht race (I exaggerate) all the people who came to chill out also came to welcome the insane guy who had done the Mississippi in a canoe! It was very touching, and I spoke to lots of people, some of which invited me back to theirs to tell them about my adventures.Now, Im resting a few days at Christopher's, a programmed respite, fishing on the lac Bayou and visiting New Orleans, then I'm off again in the direction of Lafayette and Mount pleasant – the town where a friend I met in Venezuela lives, 12 years ago.Small anecdote: looking at google maps, I came across a lake called 'Borgne' like my surname. Pierre Le Borgne arrived at the lake Borgne and the loop is now closed as I walk upon the footprints of my corsican ancestors.
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