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Pérou.
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Salut tout le monde, nous voilà de retour au bercail voici bientôt deux mois déjà. J'ai pas trop eu le temps de me poser, avec mon nouveau projet de m'installer en tant qu'agriculteur dans le Limousin, mais voilà il faut que je vous écrive notre dernier mois de voyage au Pérou, le mois des grandes randonnées.
Le cañon de Colca.
En quittant la Bolivie nous avons pris la direction d' Aréquipa, la ville aussi surnommée la ville blanche. Mais malheureusement nous n'avons pas eu l'occasion de la revisiter car notre intérêt pour cette région était tout autre: le canyon de Colca. Effectivement j'étais déjà venu il y a quelques années faire de la randonnée dans ce canyon mais en passant par les chemins touristiques classiques, cette fois-ci nous avons décider de sortir des sentiers battus et on s'est régalés.
Nous sommes donc arrivés à Chivay petite ville surplombant la rivière Colca, le temps de prendre une douche , manger au marché , prendre des provisions pour notre rando et hop hop hop en route pour Cabanaconde mais du coté droit de la rivière, trop peu connu et bien plus magnifique à nos yeux. Nous avons marché pendant deux jours sur des chemins au milieu des cultures de Quinoua, d'avoine, maïs... aux couleurs magiques, parfois en suivant des canaux d'irrigation ou nous faufilant à travers "les clôtures murs en pierres" qui dessinaient une campagne en forme de toile d'araignée multicolore.
Les terrasses du Canyon de Colca.
En continuant notre route vers le village de Madrigal , nous nous sommes heurtés sur le fait qu'il n'existait plus de chemin entre Madrigal et Tapay passant par la montagne la "Bomboya". Du fait de la construction d'une route touristique de l'autre coté du canyon, les paysans et commerçants ne passaient plus par ce chemin. Dans le village nous avons eu deux versions, la première nous disant " surtout n'y allez pas, c'est dangereux, vous allez vous perdre, il y a eu un mort dans cette montagne il y a un an ou deux" ou un vieux paysan nous disant " bah les vaches y vont alors pourquoi pas vous".
Nous avons voulu voir par nous même, pour ne pas passer par la route bitumée véhiculant les touristes lambda, nous nous sommes donc mis en route vers cette montagne avec notre tente et nos provisions pour deux jours. Au début le chemin était vraiment évident, puis en prenant de la hauteur, il s'est vite effacé dans une sorte de maquis touffu, et pour en rajouter une couche nos amis les vaches et lamas ont créé une centaine de mini sentiers rendant très compliquée notre progression. Avec la fatigue nous avons planté notre tente devant un super panorama du village de Madrigal et le canyon. Le lendemain nous avons atteint notre but en arrivant au sommet de la bomboya, et là une atmosphère étrange nous a envahi , nous étions un peu comme sur la lune.
Au sommet de la Bomboya.
Nous avons ensuite rejoint le village de Tapay , heureux d'avoir réussi cette traversée par un chemin par vraiment évident à trouver par moment, mais grandiose par ses points de vue sur le Canyon. A Malata nous nous sommes vraiment rendu compte de la profondeur du canyon mais aussi de l'aridité de cette partie du canyon rien a voir avec les belles terrasses vues auparavant. Puis nous nous somme rendus dans le petit village de Fure où nous sommes allés voir sa fameuse chute d'eau et nous avons pu assisté à une belle course d'ânes en liberté sur les prairies au loin.
Pour le 5ème et dernier jour de rando, nous sommes descendus au fond du canyon où nous nous sommes baignés dans des sources d'eau chaude naturelle tous seuls, sans touriste dans des petites piscines artisanales dans le hameau de Llahuar. Ensuite nous avons regrimpé les 1000 mètres pour rejoindre Cabanaconde avec les lampes frontales sur la fin une vraie aventure...
Vue sur le canyon.
Dans les environs de Cuzco.
Après notre rando magnifique à Colca nous sommes arrivés à Cuzco assez fatigués mais nous avons pu nous reposer dans une auberge et aussi chez Oso notre couchsurfeur. une Journée éclair sur Cuzco le temps de laver nos vêtements refaire les sacs et hop direction Cachora. Ce petit village est le point de départ pour tous ceux qui veulent se rendre au Matchu Picchu par la voie de Choquequirao , le choquequirao étant l'autre cité inca bâtie dans les montagnes.
Cachora, départ pour 11 jours de Treck, tout inclu sans guide, sans mule, sans carte oubliée au cyber café yeahhhhhh!!!!!!!!
Après deux jours de marche nous sommes arrivés sur le fabuleux site du Choquéquirao, ici on est pas dans la même ambiance touristique du Machu Picchu , bien au contraire , avec un seul point d'accès par deux jours de marche avec des denivelés de plus de 1500 mètres pas grand monde ne vient par ici. Nous étions en tout et pour tout une dizaine de personnes pour profiter d'un lieu au moins deux fois plus grand que le Machu autant dire le bonheur. Ce site est d'une incroyable perfection au niveau des terrasses et aussi très sauvage avec la forêt dévorant les ruines, seul 30 % du site serait dévoilé au grand jour ce qui laisse place à une imagination de ce qui a dut être sa grandeur réelle.
Les terrasses du Choquequirao.
Après une journée de visite du site nous nous sommes remis en chemin, direction la ferme de Valentin dans le Hameau de Maizal, perchée à flanc de montagne une famille vit ici avec les chèvres les poules en total autarcie à une journée de marche du premier village. On y a dormi une nuit et nous avons pu partager un repas avec eux , ici on ne parle pas beaucoup espagnol mais quechua autant vous dire que le repas fut rigolo.
Nous avons encore marché 3 jours avant de voir le Machu en passant par des cols de plus de 4000 mètres , des mines d'argent , des sources d'eaux des petits villages bien charmants, leurs habitants, les papillons, des condors, des moustiquessssss vraiment le visage du Pérou que nous étions venu chercher. Et de notre spot face au machu nous étions heureux en trinquant avec de la bonne bière à cette rando qui ne nous laissera pas indem de part sa beauté.
Depuis le site archéologique de Llactapata fin du coucher de soleil sur le Machu Picchu.
Le lendemain nous avons marché jusqu'à Aguas Calientes, l'une des villes les plus touristiques du Pérou car passage obligé pour rentrer sur l'une des merveilles du Monde, nous y avons dormi une nuit, du moins quelques heures car vers 5 heures du mat nous étions déjà sur les sentiers pour être les premiers sur le site. Le Machu Picchu reste même l'ayant vu quelques années plutôt un lieu magique surtout le matin au lever du soleil quand les pierres des anciennes maisons se colorent d'un jaune orange: MAGIQUE. Nous avons monté les nombreuse marches nous menant en haut de la Montaña pour avoir un point de vue plus global sur le site,pour ensuite voir la Porte du soleil, le pont inca , et admirer le travail d'architecture et de taille de pierre en se promenant dans la vieille cité abandonnée.
Lever de soleil sur le huayna pichhu et le Machu Picchu.
Nous sommes ensuite repartis pour une journée sur Cuzco pour se reposer de ce treck mémorable, refaire nos sacs et prendre un long bus de 21 heures pour rejoindre Adolfo à Lima, avant de reprendre un autre bus pour notre dernière destination Huaraz.
Huaraz, le chamonix de la cordillère des Andes.
Pour finir notre périple de plus d'un an, je voulais réaliser un rêve celui de marcher dans la cordillère blanche et pourquoi pas se faire le mytique Huascaran 6700 mètres. Nous sommes à peine descendus du bus le matin que nous avons enchaîné par une rando pour rejoindre nos deux amis Oliv et Elo sur les sentiers de la laguna Churup. après une journée bien cool à bavarder nous décidons de nous joindre a eux dans un autre treck celui du Santa Cruz une virée de 3, 4 jours dans la cordillère Blanche.
Col "Punta Union", rando Santa cruz , Cordillère Blanche.
Durant ces trois jours nous en avons pris plein les yeux , et on a campé avec les vaches , en faisant nos petits feux de camp le soir, ça faisait bien longtemps que nous n'en avions pas fait et ce fût un réel plaisir comme pendant les camps scout. Marcher dans la cordillère blanche c'est à la fois être au vert mais en étant entouré de hauts sommets enneigés en permanence on en perd ses repères spaciaux temporels. Ici encore,nous sommes passés dans de petits villages où pendent des épis de maïs multicolores aux maisons, il y aussi les cultures en terrasse avec les moutons à moitié en liberté, nous avons goûté un super miel local d'ailleurs. Nous avons fini cette rando par la laguna 69 en campant à Cebolla pampa, le lieu de départ de ceux qui veulent monter le sommet du Pisco.
Laguna 69.
En rentrant à Huaraz, nous nous sommes remis en quête d'information pour monter le Huascaran. Mais au fur et à mesure de nos prises de contact, nous nous rendîmes bien compte que le manque d'argent (1200 dollars par personne) mais surtout le manque de temps nous empêcheraient de monter ce sommet mytique. Mais au lieu de se lamenter , nous décidons de se faire un autre sommet un peu moins haut mais on le ferait en solo, car avec l 'expérience de la Bolivie avec le huyana Potosi et toutes les randos effectuées depuis plus de trois mois à des hauteurs toujours à plus de 4000 mètres, on le sentait bien.
On a donc loué du matos, on avait un créneau de deux jours de beau fixe alors en avant pour retourner à Cebolla Pampa. Le premier jour de marche nous sommes montés au refuge du Pisco, puis montés une moraine pour arriver à un lac de haute montagne où nous avons mis la tente un peu plus haut à l'abris du vent, car à 4700 mètres installer sa tente à un bon endroit ça devient stratégique pour sa survie. De toute manière la nuit fût de courte durée car à 2 heures du matin nous étions déjà en train de mettre nos crampons pour attaquer la partie glace. Avec une lune quasiment pleine nous n'avions plus besoin de nos lampes frontales pour faire l'ascension , et cette lumière sur la neige c'est juste du plaisir. Par contre même si les conditions étaient parfaites Isaline n'a pas apprécié le froid, au fur et a mesure qu'on gagné en altitude ses extrémités se congelaient. Mais c'est avec joie que nous sommes arrivés au sommet à 5700 mètres avec un grand soleil et un panorama de 360 ° sur la cordillère blanche avec juste à coté de nous ce fameux huascaran si beau.
L'arrivée au sommet du Pisco 5752 mètres.
Nous sommes redescendus avec le grand soleil Isa a retrouvé ses doigts perdus un peu plus tôt dans la montée de la nuit et tout est rentré dans l'ordre, nous nous sommes régalés dans la descente.
" Bosque de piedras" le lieu idéal pour l'escalade.
En rentrant à Huaraz, il nous resté un peu de temps avant notre retour sur Lima pour prendre l'avion pour la France, nous avons donc décidé d'aller dans la cordillère noire pour faire un stage d'escalade de trois jours. Nos mains ont été mise à mal par la roche et nos muscles aussi, mais on a franchement bien rigolé avec deux autres Française rencontré un peu plus tôt. Le site est magnifique et le soir de retour au chalet devant le poêle à bois l'ambiance était un peu comme en hiver dans les chalets de montagne, jeux de cartes, échange sur les voyages de chacun et franche rigolades...
C'est comme cela que s'est achevé notre périple dans les hauteurs de la Cordillère Blanche au Pérou, je souhaite remercier toute les personnes qui nous ont aidé dans ce voyage, en nous accueillant chez eux , en nous transportant , en partageant un bout de leur temps , merci à tous.
Je reviens juste des Alpes où j'ai fait de la randonnée mais aussi gravi le Mont Blanc de 4810 mètres en solo, cela donnera un prochain article sur ce blog. Je vous dit à très bientôt soit dans la ferme que je suis entrain de monter près de Limoges soit au bord de la route lors de nos prochaines virées...
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Commentaires
C'est beaaaaau ... c'est quand qu'on y retourne ?