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    Salut tout le monde de là-bas, nous allons commencer cet article par un peu de culture générale. Savez vous d´où vient le mot Brésil ? Sur les bancs de la faculté mon souvenir est que Brésil est un dérivé de Breze, forme ancienne du mot braise. Rouge braise est la couleur du bois des arbres qui envahissaient les terres Brésiliennes lors de la colonisation portugaise. Voilà vous savez tout maintenant alors bonne lecture.

     

    L´Amazonie.

        Nous avons quitté le Venezuela en autostop à l´arrière d´un pickup pour rejoindre le poste frontière du Brésil. On a vraiment était enthousiasmés par l´accueil et la gentillesse des douaniers (Palme d´or du bon savoir vivre pour l´instant d´ailleurs). Quel plaisir et quel contraste avec son pays voisin le Venezuela qui nous laissé le souvenir des sifflements, des cris et de la mauvaise humeur générale de sa population à notre égart.

    Pau Brasil.

           Frontière Venezuela-Brésil.

     

        Passé la frontière nous avons continué le stop en direction de Boa Vista où nous avons rencontré Cléo, un Brésilien sourd et muet qui s´est démené pour nous rendre service et nous amener en dehors de la ville à un point stratégique pour l´autostop. Mais par manque de chance  au bout d´une journée infructueuse passée au bord de la route nous avons décidé de prendre le bus de nuit pour rejoindre Manaus où un avion nous attendait le lendemain. Nous avons quitté la savane aride de Boa vista avec ses carcasses de voiture carbonisées en bord de route pour la forêt luxuriante de Manaus atteignant des hauteurs démesurées. En effet nous sommes arrivés au petit matin sur une route en ligne droite qui semblait essayer de survivre aux attaques continuelles de la nature qui reprend ses droits.

    Pau Brasil. 

          Isaline face au vent lui plaquant le carton contre elle. 

       A Manaus le souvenir qui me vient est l´odeur de ces churrascos (grillades géantes) en marchant le long de la route de l´aéroport. Je pensais trouver ce genre de barbecue seulement à partir de l´argentine mais non, ici aussi on mange des tonnes de viande... 

       Pour traverser le fleuve amazone et la forêt vierge nous avons pris de la hauteur car par voie fluviale et terrestre nous aurions mis des semaines et vue qu´il nous reste des milliers de kilomètres avant Ushuaia le choix a été très vite fait. Du hublot nous avons vu le fleuve d´une couleur terre et l´immensité de la forêt sans aucune trace humaine. Ici il n´y a que rivières, arbres et sans aucun doute plein de bestioles. Mais au bout d´une heure ou deux d´avion nous avons bien vu l´impact humain avec de grandes parcelles carrées bien dessinées entrain de grignoter la jungle sauvage. 

    Rio de Janeiro. 

       A Rio nous avons été acceuillis une journée par Carlos qu´on avait rencontré à Canaima. Il nous a fait connaitre la plage de Grumari au sud de Rio, plage ayant l´avantage de ne pas être bondée comme celle de Copacabana mais aussi d´être au milieu d´un parc écologique. 

    Pau Brasil. 

           Plage de grumari.

       Nous sommes ensuite allés dans le centre de rio, dans une auberge de jeunesse au coeur du quartier festif de Lapa. Pour nous, Rio est une ville vraiment géniale, il y en a pour tout les goûts : il y a le quartier de copacabana surbondé de touristes biensûr , mais aussi des quartiers festifs comme Lapa, mignons comme Santa Teresa. Et le plus étonnant c´est la nature qui est au bord de la ville un peu comme Caracas. Du coup, pour monter au christ redempteur, c´est par un petit sentier  qu´on l´a fait.

     

    Pau Brasil.

           Le Christ rédempteur.

    Nous avons aussi profité de Rio pour aller au musée, au  cinéma, mais aussi écouter des petits concerts dans les rues. Nous avons régalé nos papilles en dégustant un moqueca (poisson en sauce), un délice... avec comme ambiance un petit groupe de bossa nova, le top!!! Lors de nos marches nous avons pu voir différents types de construction, un vrai mélange d´ancien et de moderne. La cathédrale de Rio et des tours très modernes cohabitent avec les favelas. Nous avons aussi fait du vélo pour nous déplacer car Rio c´est juste énorme au niveau distance, du coup le mieux pour se déplacer et visiter les plages reste la bonne vieille bicyclette. Aussi nous nous sommes aventurés dans une favela un peu sans le vouloir, et franchement j´ai pas trop senti la diférence avec certains villages d´amérique centrale.

    Pau Brasil.

           Rio.

     

    Ilha grande.

        Après la ville de Rio nous avions envie de nous remettre un peu au vert, nous sommes donc partis sur une île entre Rio et Sao Paulo où on nous avait parlé de randonnées sympsa à faire. Franchement arrivés sur place on s´est un peu demandé ce qu´on faisait là parmis la horde de touristes. Mais le lendemain sur le sentier on a vite compris que des randonneurs il n´y en avait pas beaucoup et que le touriste lambda était plutôt du genre à faire le tour de l´île en bateau. En tout cas on a passé trois jours sur l´île juste magiques. On a embarqué une autre francaise avec nou,s et on s´est encore emerveillés des paysages, et aussi des plages désertes.

    Pau Brasil.

           Pic Papagayo.

     

    Sao Paulo.

       Toujours plus au sud le long de la côte nous sommes partis rendre visite à Sandra et Eduardo le couple de brésiliens avec lequel nous avions monté le mont Roraima au Venezuela. Nous avons passé une semaine dans la maison de Sandra à nous reposer, avec des nuits de 10 heures. Il y a des moments comme ca dans le voyage où nous avons réellement besoin de dormir et de ne rien faire. Mais bon rien faire c´est un peu compliqué pour nous, on a quand même pris le temps de se balader dans un parc, de visiter un musée, apprendre à faire de la bière mais aussi de sortir avec Sandra pour voir un concours de groupe de Samba pour déterminer le meilleur représentant du défilé du carnaval de rue. Franchement c´était génial, on a beaucoup danser et beaucoup ri.

     

    Pau Brasil.

           Concours du groupe du carnaval de rue.

        Lors de cette semaine nous sommes également allés dans la famille d´Eduardo qui possède une ferme à 4 heures de Sao paulo. Ils y cultivent beaucoup de Canne à sucre mais c´est aussi une ferme touristique car coloniale. La villa, style architecture italienne, et les dépendances sont d´une incroyable beauté. Nous avons également visité une ferme d´arboriculture où un ami d´Eduardo travaillait, ce fut très instructif. La visite de la ferme s´est termineé par l´anniversaire de la nièce où nous avons eu la chance de partager un vrai moment de famille: génial.

     

    Pau Brasil.

           Anniversaire de la nièce d´Eduardo.

     

    Les chutes d´Iguazu.

        Dernière visite avant de rentrer sur le sol argentin, nous nous devions de passer par Iguazu et ses chutes d´eau. Ca vaut le détour, 8 mois après celles de Niagara dont le son sourd m´était encore resté dans le coin de l´oreille gauche, et bien ici c´est encore plus puissant et plus beau, de mon ressenti biensûr. Ici tout est tout vert et tout est eau, vous ne pouvez pas ressortir de cet endroit sec, c´est impossible. Si tu veux vivre les chutes, il faut absolument se rendre au pied de celles-ci et limite prendre une douche. 

    Pau Brasil. 

           La garganta del diablo.

     

    Nous sommes actuellement à Buenos Aires  nous repartons demain sur la route en direction d´Ushuaia avec plus de 3000 kilomètres d´autostop à travers la patagonie. Ca risque de nous mettre encore une fois la chair de poule...


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    Salut à toutes et à tous, enfin un ordi et du calme pour pouvoir vous conter notre petit tour au Venezuela, le pays de tous les extrêmes aussi bien au niveau politique biensûr, mais aussi dans bien d'autres cas...

     

    Des Andes au Pico Naiguatá.

        En arrivant au Venezuela, dès la frontière, on a senti la différence. Ici impossible de faire de l'autostop, tout le monde nous le déconseille pour cause d'insécurité. Cela nous a beaucoup surpris, on est habitué au fait que les gens nous déconseille de faire de l'autostop mais ici on a senti qu'il ne fallait vraiment pas tenter le diable. Et de toute manière on a compris que le pays était dans une telle misère que des voitures de riverains s'arrêtent en face des arrêts de bus pour s'improviser taxi en faisant payer 5 fois le prix du bus. Et le plus impressionnant c'est que les voitures se remplissent en un fragment de seconde. Donc adieu l'autostop les cheveux au vent pendant notre prochain mois.

     

    Venezuela 12 ans après...

         Frontière Colombie - Venezuela. ( dumoins je devrais dire República boliviarana de Venezuela car Hugo Chavez a changer le nom du pays ).

         Chez ma pote Diana à Mérida nous avons passé deux jours à dormir, faire des lessives, se laver se relaver et se reposer de notre périple vélo en amérique centrale, de notre traversée du tapón de Darien sur les embarcations d'indiens et de notre autostop express en Colombie  (nous étions épuisés). Bien que situés en plein dans les montagnes des Andes, nous n'avons que très peu profité des charmes pédestres de Mérida. Nous avons filé très rapidement vers la famille de Diana qui avait decidé de passer Noël à Barquesimento, une ville un peu sortie des westerns américains avec ses grandes avenues, sa chaleur et sa poussière.

    Venezuela 12 ans après...        La cathédrale de Barquesimeto de l'architecte Jahn Bergkamp.

     

        Bien reposés et bien rassasiés, on a pris la direction de Caracas pour rendre visite à mon pote Dionysos. Au départ on ne voulait pas trop y aller, à Caracas, avec toutes les rumeurs qui disent que c'est la ville où on dénombre le plus fort taux de criminalité au monde. Une fois sur place on a pas vraiment eu peur, bien au contraire, on a trouvé une cité vraiment calme avec pas grand monde dans les rues. Mais les gens ont peur. Une petite anecdote pour illustrer mes propos: Isaline est allée faire des croquis d'immeubles sur la place Venezuela en plein après midi. Alors qu'elle était tranquille sur un banc, et qu'il n y avait pas un chat sur la place, une personne est venue la voir pour lui dire de rentrer chez elle car c'était très dangereux de rester là sur son banc, paisible. Elle a cru à une blague au début, mais voyant la personne faire des vas et vient pour s'assurer qu'elle soit bien partie elle dut se résoudre à abandonner ses dessins. Pour terminer sur la dangerosité du pays, on a était aussi surpris du fait que les Venezueliens ne commencent pas une discussion comme nous les Francais en parlant de ce foutu temps au dessus de nos petites têtes, non non ici on demande "et chez vous comment va la criminalité", c'est incroyable.

     

    Venezuela 12 ans après...

           Place Venezuela. 

        Bon revenons à nos moutons, à Caracas, il y a la ville mais pas seulement. Et oui comme vous pouvez le voir sur la photo en arrière plan de la place Venezuela, dans le fond, la grosse masse verte sous le nuage blanc, c'est le parc de l'Avila.

         Au niveau randonnée c'est génial on a pas était décus, on a voulu se faire plaisir et se décrasser les jambes après le périple vélo en faisant un parcours avec un dénivelé de 1800 mètres de positif et négatif dans la même journée. On s'est régalés , avec deux Venezueliens rencontrés sur le chemin on est montés au Pico Naiguatá en 5 petites heures. Sur le chemin nous avons eu le droit à une vue immanquable sur la capitale avec ses constructions modernes, celles mal vieillies par le temps et dans le fond sur les petites montagnes les Ranchos ( bidonvilles ) de toutes les couleurs: un beau contraste architectural. Nous avons continué notre ascension dans les nuages, et nous avons touché la croix au sommet.

        Après la pause casse croûte l'heure de la descente avait sonné, et là se fût le drame, dumoins au début tout allait bien, puis au fur et à mesure de la descente des douleurs au niveau des genoux sont apparues pour ma part et aux cuisses pour Isa. Si bien qu'on s'est fait gagnés par la nuit , et c'est à la lampe frontale et en marchant comme des petits vieux style déambulateur en trainant les pieds que nous avons rejoint la station de métro. Bilan, deux jours de repos sans marcher à s'occuper du blog sur internet chez Dionysos.

    Venezuela 12 ans après...       Pico Naiguata 2765 mètres.

     

    De Canaima au Roraima.

        Après Caracas nous sommes allés à Maturin rendre visite à la famille qui m'avait accueilli lors  de mon année d'échange en 2001-2002. Nous y avons passé le nouvel an et nous les avons accompagnés dans un petit village de pêcheurs  près de Carupano pour profiter de la plage.

        Je n'ai pas vu beaucoup d'évolution comme Chavez le promettait lors de son arrivée au pouvoir en 2001. Ce qui m'a frappé en arrivant dans l'état de Monagas c'est qu'il fasse quasiment jour en pleine nuit par le nombre important de torches en flamme à côté des puits de pétrole. Ici le pétrole coule à flot mais pourtant on sent la misère partout, dans les supermarchés on manque de tout mais surtout des produits de base, comme la farine, les oeufs, le lait, les légumes et même le papier toilette. Ainsi les Venezueliens passent des heures et des heures dans des files d'attente pour avoir des produits de première nécessité quand il y a des arrivages. En somme c'est plutôt une dégradation profonde du pays que je retiendrai, une propagande très présente du pouvoir en place et une population vivant dans la peur et dans le besoin en croyant toujours en une révolution à venir, en idéolisant leur ex président Chavez.

    Venezuela 12 ans après...

           Puits de pétrole dans les alentours de Maturin.

     

          Attaquons maintenant la deuxième partie du voyage au Venezuela , la plus sauvage et la plus belle avec la visite du parc de Canaima.

    Venezuela 12 ans après...

           Plage de Canaíma.

          Canaima en plus d'être un parc national grandiose composé de savanes et de tepuis est aussi un petit village perdu au milieu de nulle part dans un décor magnifique. Ici ont été tourné les films un indien dans la ville et le jaguar pour vous plonger dans l'ambiance. Nous y sommes restés une semaine, tous les touristes lambda n'y reste pas plus de trois jours car ils prennent des tours opérator avec des paquets tout inclus, nous nous avions décider de le faire par nous même dans un premier temps pour que cela nous revienne moins cher mais aussi pour passer plus de temps sur place. Car ici tout le monde vient pour voir le Salto Angel (la plus haute chute d'eau du monde, 979 mètres de haut) et ne profite pas vraiment des environs du village. Nous avons pu profiter des plages quasi désertes, de la superbe lagune aux eaux rouges du village, se baigner dans des petites cascades tous les deux en amoureux, et se faire des petites balades dans la savane.

          Biensûr nous avons aussi fait le survol du Salto Angel, on a beaucoup aimé, pas tant pour la chute mais surtout par la beauté de la savane et des tepuis. Nous nous sommes également rendus en pirogue jusqu'à la base de la chute et nous nous y sommes baignés, c'était magique. Nous avons passé la nuit en hamac dans un cabanon et nous avons pu admirer la beauté du Salto au réveil, un pur bonheur.

    Venezuela 12 ans après...

          Le Salto Angel au réveil.

     

        Nous nous sommes dirigés ensuite vers une autre partie du parc à plus de 1000 kilomètres, car Canaima est très grand, plus de 30 000 km2 pour aller escalader le mont Roraima. Pour monter cette montagne il faut obligatoirement prendre un guide et suivre un groupe.

    Venezuela 12 ans après...

           Sur le sentier du mont Roraima.

        Ce treck dure 6 jours, on a formé une petite troupe de 7 personnes avec qui ont a vraiment sympatisé, trois jeunes Brésiliens venant de la ville de Bélem et un couple, brésilien également, Eduardo et Sandra, venant de Sao Paulo, de chez qui je vous écris actuellement. C'était une très belle balade, rien de très compliqué, au cours de laquelle on en a encore pris plein les yeux. Le plus décevant furent les deux journées passées au sommet car le temps n'a pas était de la partie, une pluie fine et un brouillard se sont invités, rendant impossible la découverte intégrale du tepui. On a quand même fait quelques excursions dans ce décor apocalyptique sortant tout droit d'un film de science fiction. Nous avons eu aussi la chance de profiter d'un moment d'accalmie juste avant la tombée de la nuit pour apercevoir une partie du tepui complètement dégagée offrant une succession de cascades se deversant dans une mer de nuages. Nous avons mis encore deux jours pour redescendre en passant une soirée dans le premier camp de base en profitant une dernière fois des superbes vues carte postale sur le mont Roraima.

    Venezuela 12 ans après...

           Le tepui Roraima à la tombée de la nuit.

        De retour à Santa Helena, comme d'habitude, on s'est remis en mode gros lavage et repos avant de reprendre l'autostop. Et oui on a de nouveau tendu le pouce pour rejoindre la frontière du Brésil qui était à une vingtaine de kilomètres. D'ailleurs cela a très très bien marché, je ne voulais pas rester sur une idée d'un pays où il est impossible de faire du stop.

    Je vous dis à très bientôt pour la suite de nos aventures au Brésil d'ici là n'oubliez pas de faire un tour du côté de la galerie photo et la carte pour vous rendre un peu plus compte du récit des articles...

     

     


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