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Salut tout le monde, nous voilà de retour au bercail voici bientôt deux mois déjà. J'ai pas trop eu le temps de me poser, avec mon nouveau projet de m'installer en tant qu'agriculteur dans le Limousin, mais voilà il faut que je vous écrive notre dernier mois de voyage au Pérou, le mois des grandes randonnées.
Le cañon de Colca.
En quittant la Bolivie nous avons pris la direction d' Aréquipa, la ville aussi surnommée la ville blanche. Mais malheureusement nous n'avons pas eu l'occasion de la revisiter car notre intérêt pour cette région était tout autre: le canyon de Colca. Effectivement j'étais déjà venu il y a quelques années faire de la randonnée dans ce canyon mais en passant par les chemins touristiques classiques, cette fois-ci nous avons décider de sortir des sentiers battus et on s'est régalés.
Nous sommes donc arrivés à Chivay petite ville surplombant la rivière Colca, le temps de prendre une douche , manger au marché , prendre des provisions pour notre rando et hop hop hop en route pour Cabanaconde mais du coté droit de la rivière, trop peu connu et bien plus magnifique à nos yeux. Nous avons marché pendant deux jours sur des chemins au milieu des cultures de Quinoua, d'avoine, maïs... aux couleurs magiques, parfois en suivant des canaux d'irrigation ou nous faufilant à travers "les clôtures murs en pierres" qui dessinaient une campagne en forme de toile d'araignée multicolore.
Les terrasses du Canyon de Colca.
En continuant notre route vers le village de Madrigal , nous nous sommes heurtés sur le fait qu'il n'existait plus de chemin entre Madrigal et Tapay passant par la montagne la "Bomboya". Du fait de la construction d'une route touristique de l'autre coté du canyon, les paysans et commerçants ne passaient plus par ce chemin. Dans le village nous avons eu deux versions, la première nous disant " surtout n'y allez pas, c'est dangereux, vous allez vous perdre, il y a eu un mort dans cette montagne il y a un an ou deux" ou un vieux paysan nous disant " bah les vaches y vont alors pourquoi pas vous".
Nous avons voulu voir par nous même, pour ne pas passer par la route bitumée véhiculant les touristes lambda, nous nous sommes donc mis en route vers cette montagne avec notre tente et nos provisions pour deux jours. Au début le chemin était vraiment évident, puis en prenant de la hauteur, il s'est vite effacé dans une sorte de maquis touffu, et pour en rajouter une couche nos amis les vaches et lamas ont créé une centaine de mini sentiers rendant très compliquée notre progression. Avec la fatigue nous avons planté notre tente devant un super panorama du village de Madrigal et le canyon. Le lendemain nous avons atteint notre but en arrivant au sommet de la bomboya, et là une atmosphère étrange nous a envahi , nous étions un peu comme sur la lune.
Au sommet de la Bomboya.
Nous avons ensuite rejoint le village de Tapay , heureux d'avoir réussi cette traversée par un chemin par vraiment évident à trouver par moment, mais grandiose par ses points de vue sur le Canyon. A Malata nous nous sommes vraiment rendu compte de la profondeur du canyon mais aussi de l'aridité de cette partie du canyon rien a voir avec les belles terrasses vues auparavant. Puis nous nous somme rendus dans le petit village de Fure où nous sommes allés voir sa fameuse chute d'eau et nous avons pu assisté à une belle course d'ânes en liberté sur les prairies au loin.
Pour le 5ème et dernier jour de rando, nous sommes descendus au fond du canyon où nous nous sommes baignés dans des sources d'eau chaude naturelle tous seuls, sans touriste dans des petites piscines artisanales dans le hameau de Llahuar. Ensuite nous avons regrimpé les 1000 mètres pour rejoindre Cabanaconde avec les lampes frontales sur la fin une vraie aventure...
Vue sur le canyon.
Dans les environs de Cuzco.
Après notre rando magnifique à Colca nous sommes arrivés à Cuzco assez fatigués mais nous avons pu nous reposer dans une auberge et aussi chez Oso notre couchsurfeur. une Journée éclair sur Cuzco le temps de laver nos vêtements refaire les sacs et hop direction Cachora. Ce petit village est le point de départ pour tous ceux qui veulent se rendre au Matchu Picchu par la voie de Choquequirao , le choquequirao étant l'autre cité inca bâtie dans les montagnes.
Cachora, départ pour 11 jours de Treck, tout inclu sans guide, sans mule, sans carte oubliée au cyber café yeahhhhhh!!!!!!!!
Après deux jours de marche nous sommes arrivés sur le fabuleux site du Choquéquirao, ici on est pas dans la même ambiance touristique du Machu Picchu , bien au contraire , avec un seul point d'accès par deux jours de marche avec des denivelés de plus de 1500 mètres pas grand monde ne vient par ici. Nous étions en tout et pour tout une dizaine de personnes pour profiter d'un lieu au moins deux fois plus grand que le Machu autant dire le bonheur. Ce site est d'une incroyable perfection au niveau des terrasses et aussi très sauvage avec la forêt dévorant les ruines, seul 30 % du site serait dévoilé au grand jour ce qui laisse place à une imagination de ce qui a dut être sa grandeur réelle.
Les terrasses du Choquequirao.
Après une journée de visite du site nous nous sommes remis en chemin, direction la ferme de Valentin dans le Hameau de Maizal, perchée à flanc de montagne une famille vit ici avec les chèvres les poules en total autarcie à une journée de marche du premier village. On y a dormi une nuit et nous avons pu partager un repas avec eux , ici on ne parle pas beaucoup espagnol mais quechua autant vous dire que le repas fut rigolo.
Nous avons encore marché 3 jours avant de voir le Machu en passant par des cols de plus de 4000 mètres , des mines d'argent , des sources d'eaux des petits villages bien charmants, leurs habitants, les papillons, des condors, des moustiquessssss vraiment le visage du Pérou que nous étions venu chercher. Et de notre spot face au machu nous étions heureux en trinquant avec de la bonne bière à cette rando qui ne nous laissera pas indem de part sa beauté.
Depuis le site archéologique de Llactapata fin du coucher de soleil sur le Machu Picchu.
Le lendemain nous avons marché jusqu'à Aguas Calientes, l'une des villes les plus touristiques du Pérou car passage obligé pour rentrer sur l'une des merveilles du Monde, nous y avons dormi une nuit, du moins quelques heures car vers 5 heures du mat nous étions déjà sur les sentiers pour être les premiers sur le site. Le Machu Picchu reste même l'ayant vu quelques années plutôt un lieu magique surtout le matin au lever du soleil quand les pierres des anciennes maisons se colorent d'un jaune orange: MAGIQUE. Nous avons monté les nombreuse marches nous menant en haut de la Montaña pour avoir un point de vue plus global sur le site,pour ensuite voir la Porte du soleil, le pont inca , et admirer le travail d'architecture et de taille de pierre en se promenant dans la vieille cité abandonnée.
Lever de soleil sur le huayna pichhu et le Machu Picchu.
Nous sommes ensuite repartis pour une journée sur Cuzco pour se reposer de ce treck mémorable, refaire nos sacs et prendre un long bus de 21 heures pour rejoindre Adolfo à Lima, avant de reprendre un autre bus pour notre dernière destination Huaraz.
Huaraz, le chamonix de la cordillère des Andes.
Pour finir notre périple de plus d'un an, je voulais réaliser un rêve celui de marcher dans la cordillère blanche et pourquoi pas se faire le mytique Huascaran 6700 mètres. Nous sommes à peine descendus du bus le matin que nous avons enchaîné par une rando pour rejoindre nos deux amis Oliv et Elo sur les sentiers de la laguna Churup. après une journée bien cool à bavarder nous décidons de nous joindre a eux dans un autre treck celui du Santa Cruz une virée de 3, 4 jours dans la cordillère Blanche.
Col "Punta Union", rando Santa cruz , Cordillère Blanche.
Durant ces trois jours nous en avons pris plein les yeux , et on a campé avec les vaches , en faisant nos petits feux de camp le soir, ça faisait bien longtemps que nous n'en avions pas fait et ce fût un réel plaisir comme pendant les camps scout. Marcher dans la cordillère blanche c'est à la fois être au vert mais en étant entouré de hauts sommets enneigés en permanence on en perd ses repères spaciaux temporels. Ici encore,nous sommes passés dans de petits villages où pendent des épis de maïs multicolores aux maisons, il y aussi les cultures en terrasse avec les moutons à moitié en liberté, nous avons goûté un super miel local d'ailleurs. Nous avons fini cette rando par la laguna 69 en campant à Cebolla pampa, le lieu de départ de ceux qui veulent monter le sommet du Pisco.
Laguna 69.
En rentrant à Huaraz, nous nous sommes remis en quête d'information pour monter le Huascaran. Mais au fur et à mesure de nos prises de contact, nous nous rendîmes bien compte que le manque d'argent (1200 dollars par personne) mais surtout le manque de temps nous empêcheraient de monter ce sommet mytique. Mais au lieu de se lamenter , nous décidons de se faire un autre sommet un peu moins haut mais on le ferait en solo, car avec l 'expérience de la Bolivie avec le huyana Potosi et toutes les randos effectuées depuis plus de trois mois à des hauteurs toujours à plus de 4000 mètres, on le sentait bien.
On a donc loué du matos, on avait un créneau de deux jours de beau fixe alors en avant pour retourner à Cebolla Pampa. Le premier jour de marche nous sommes montés au refuge du Pisco, puis montés une moraine pour arriver à un lac de haute montagne où nous avons mis la tente un peu plus haut à l'abris du vent, car à 4700 mètres installer sa tente à un bon endroit ça devient stratégique pour sa survie. De toute manière la nuit fût de courte durée car à 2 heures du matin nous étions déjà en train de mettre nos crampons pour attaquer la partie glace. Avec une lune quasiment pleine nous n'avions plus besoin de nos lampes frontales pour faire l'ascension , et cette lumière sur la neige c'est juste du plaisir. Par contre même si les conditions étaient parfaites Isaline n'a pas apprécié le froid, au fur et a mesure qu'on gagné en altitude ses extrémités se congelaient. Mais c'est avec joie que nous sommes arrivés au sommet à 5700 mètres avec un grand soleil et un panorama de 360 ° sur la cordillère blanche avec juste à coté de nous ce fameux huascaran si beau.
L'arrivée au sommet du Pisco 5752 mètres.
Nous sommes redescendus avec le grand soleil Isa a retrouvé ses doigts perdus un peu plus tôt dans la montée de la nuit et tout est rentré dans l'ordre, nous nous sommes régalés dans la descente.
" Bosque de piedras" le lieu idéal pour l'escalade.
En rentrant à Huaraz, il nous resté un peu de temps avant notre retour sur Lima pour prendre l'avion pour la France, nous avons donc décidé d'aller dans la cordillère noire pour faire un stage d'escalade de trois jours. Nos mains ont été mise à mal par la roche et nos muscles aussi, mais on a franchement bien rigolé avec deux autres Française rencontré un peu plus tôt. Le site est magnifique et le soir de retour au chalet devant le poêle à bois l'ambiance était un peu comme en hiver dans les chalets de montagne, jeux de cartes, échange sur les voyages de chacun et franche rigolades...
C'est comme cela que s'est achevé notre périple dans les hauteurs de la Cordillère Blanche au Pérou, je souhaite remercier toute les personnes qui nous ont aidé dans ce voyage, en nous accueillant chez eux , en nous transportant , en partageant un bout de leur temps , merci à tous.
Je reviens juste des Alpes où j'ai fait de la randonnée mais aussi gravi le Mont Blanc de 4810 mètres en solo, cela donnera un prochain article sur ce blog. Je vous dit à très bientôt soit dans la ferme que je suis entrain de monter près de Limoges soit au bord de la route lors de nos prochaines virées...
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“Rimaykullayki” cela signifie bonjour en langue quechua.
Nous voilà rendu en Bolivie, le pays où on est quasiment en permanence à plus de 4000 mètres...Mais avant de vous parler de ce merveilleux pays, je dois faire un petit flash-back comme d'habitude, vu le retard que j'ai pris dans la rédaction des articles. Mais honnêtement mieux vaut passer du temps dans les montagnes et les salines que d'être devant un ordi...
La route du vin de Mendoza.
En quittant le Chili, nous avons mis le cap sur Mendoza et plus précisément sur Maipú petite ville où le Malbec est roi. Oui, nous sommes venus ici pour goûter le vin argentin, depuis le temps qu'on nous en parlé. On a donc enfourché deux vélos pour faire un petit tour à travers les vignobles et les bodegas un peu comme on le fait avec les portes ouvertes du Pessac-Léognan. Mais c'est vrai que le Malbec nous a très peu enthousiasmés, peut être ne nous sommes pas assez habitués à ces vins si forts en bouche .Ce que nous avons apprécié c'est plutôt flâner à l'ombre des oliviers et profiter de la vue sur la cordillère des Andes et de sa célèbre montagne, l'Aconcagua.
Les vignes de Maipú devant l'Acongagua
A Maipú c'est encore des rencontres qui nous marqueront le plus, merci à Marcelo et sa famille avec qui on a passé vraiment de très bon moments, vive les "Asados". Mais aussi un grand merci à Daniel qui nous a ouvert les portes de son appartement en réparation.
Asado dans la famille de Marcelo.
Jujuy et ses montagnes colorées.
Avant de rejoindre San Pedro De Atacama au Chili où l'on avait rendez vous avec les potes Bordelais, on a visité la région de Jujuy. Nous nous sommes arrêtés tout d'abord à Purmamarca , petit village connu pour sa montagne aux sept couleurs.
La montagne aux sept couleurs surplombant Purmamarca.
De Purmamarca nous sommes partis faire une marche de deux jours dans les montagnes voisines. Nous avons retrouvé nos amis les cactus que nous avions quittés depuis l'Amérique centrale, cette marche nous a fait traversé des petits villages vraiment reculés où l'école de 5 élèves est l'axe central des 6 ou 7 petites maisons en terre qui peuplent la vallée aride.
Nous avons planté la tente après un deuxième village fantôme d'une seule âme, un agriculteur aux méthodes de séchage de peaux de moutons assez particulières. (voir photo en galerie âme sensible s'abstenir). Lors de la marche nous avons croisé pas mal de Lamas et Vigognes perchés en haut des montagnes observant ces deux petits Français se promenant sur leurs terres, c'était vraiment top. La rando s'est finie sur la visite des grandes salines argentines , des paysages magnifiques, un bon avant goût avant la visite du salar d'uyuni.
Maisons des petits villages croisés pendant notre rando.
Nous nous sommes aussi rendus à une fête traditionnelle dans le village de Tilcara, depuis des générations, pendant la semaine sainte , on descend la vierge du haut de la montagne. Des groupes de musique traditionnelle des villages environnants se regroupent pendant 3 jours, campent en haut de la montagne et chaque soir ils forment un long défilé jouant la musique qui accompagnera la vierge jusqu'à l'église de Tilcara en contre bas.
Le lendemain on a repris le stop pour se rendre dans la ville d' Humahuaca, la chance à souri encore une fois car nous avions le projet d'aller voir une montagne aux 33 couleurs " hornocal " et nous avons fait la rencontre d'un couple d'argentins Graciela et Pablo qui ne savait pas trop quoi faire comme visite. Nous avons donc passé la journée ensemble, à s'émerveiller devant des paysages incroyablement colorés.
"El Cerro Hornocal"
San Pedro De Atacama.
Cette ville sortie de nulle part, fût le point de départ de trois semaines de retrouvailles avec nos potes bordelais. On a commencé sur les chapeaux de roues en allant visiter la vallée de la lune en vélo sous le cagnard. Cette vallée m'a un peu rappelé le sentiment d´immensité que j'avais eu devant le grand Canyon. Nous avons aussi été voir les geysers del Tatio, pédalé dans le desert dAtacama en direction de la laguna Cejar, une magnifique lagune tellement salée que flotter est un jeu d´enfant. Je me souviendrai longtemps de cette vue sur le volcan Licancabur reignant de ces 5920 mètres sur San Pedro et la vallée de la lune.
La vallée de la luna version potes.
Le Sud-Lipez et le salar d´uyuni.
Pour se rendre en Bolivie et commencer notre périple de 4 jours à travers le sud Lipez nous avons fait appel à Jésus. Non non rien de catholique, Jésus fut notre chauffeur de la jeep, plutôt grognon mais bon en tout cas il nous a toujours amenés à bon port. Le sud Lipez est un altiplano désertique composé de volcans en activité, de grandes lagunes multicolores, de geysers, de roches venues du ciel ayant des formes plus bizarres les unes que les autres.
On a eu l´occasion de se baigner dans des sources d'eaux chaudes à plus de 4000 mètres dans un décor paradisiaque pour ensuite se balader au bord de la laguna Colorada en assistant à l'envol de flamands roses. Le soir après le repas avec le Bénito on s'est fait une petit séance nuit des étoiles et croyez moi, au milieu de nulle part sans aucune source de lumière et bien on se sent bien petit face à ce spectacle naturellement étoilé.
Laguna Colorada
En arrivant au bord du salar le lendemain soir, on a dormi dans un hôtel de sel, oui oui vous avez bien lu, ici on monte des maisons à base de briques de sel toutes droites découpées du Salar. Nous avons bien profité du salar, nous avons visité deux îles, celle de pia pia et d'incahuasi que nous avons montées afin d'avoir une vue imprenable sur le salar. Nous nous sommes bien amusés à faire des photos plus loufoques les unes que les autres en profitant de cette immensité si blanche et si pure en deux mots un régal.
Trip photo sur le Salar de Uyuni.
Mais le plus impressionant et le plus beau pour ma part ce fût l'ascension que nous avons effectuée le jour suivant sur le volcan Tunupa. Celui ci du haut de ces 5432 mètres a une vue encore plus globale et magnifique sur le Salar. Nous sommes montés jusqu'à 5200 mètres avec notre guide montagnard de 59 ans, Luis, chapeau bas!!!!
A 5200 mètres, Tunupa.
Le gruyère de Potosí.
Coup de coeur architectural pour ma part. Potosí avec ces toutes petites ruelles et son architecture coloniale m'a impressionné, même envoûté. On a donc passé pas mal de temps à flâner dans les rues, à se surprendre de trouver au coin de la rue des mini places où reignent la douceur de vivre.
L'une des nombreuses portes de la ville de potosí. (El cerro rico dans la porte)
Potosi est avant tout une ville minière, ici on extrait de l'argent et d'autres métaux comme l'etain et le zinc du "cerro rico". Les potes sont allés au fin fond des mines, nous avec Isa nous avons décidé de ne pas y aller , mais plutôt de se balader et de grimper une parti du Cerro rico pour avoir un super point de vue sur la ville. Au long de cette balade nous avons rencontré des mineurs et même des adolescents grattant le sol à la recherche du minerais rare. Cette montagne est un vrai gruyère, il y a des trous et des tunels partout, nous avons du faire attention en redescendant vers la ville.
Une des nombreuses mines du Cerro Rico.
Le chemin de l´inca près de Sucre.
Dans la région de Sucre, nous avons apprécié une balade sur les pavés du chemin de l'inca près du village de Chacatila. Mais ce que l'on a le plus savouré c'est la terrine de daim de mon oncle Jean claude, que djey mon ancien coloc m'a fait la joie de nous offrir comme surprise lors du piquenique, encore merci Djey pour ces surprises incroyables.
Chemin de l'inca.
Lors de cette balade on s'est encore étonné devant ces petits villages, où on laboure encore avec les boeufs, le bois et les recoltes sont chariés grâce aux ânes. Les femmes sont habillées avec des vêtements traditionnels mlticores, alors que les hommes ont des tenues bien plus sobres. Nous sommes aussi venus voir le cratère de Maragua , sa particularité est qu'il est formé d'une succession de petites montagnes aux formes arrondies et aux stries multicores.
A Maragua, la particularité des "Jalq'a" la population locale est le tissage. Mais je ne vous parle pas de n'importe quel tissage , c'est des chefs d'oeuvres que réalisent ces femmes. Les plus classiques sont de couleurs rouge et noire, le tissage est d'une précision déconcertante.
Séance de tissage.
La Paz et la montée au dessus des nuages.
Los locos à la cumbre.
Arrivés sur La Paz nous avons formé un plus grand groupe avec d'autres français rencontrés sur la route, et nous sommes partis à l'assaut du fameux " el Chorro" un trek de trois jours dans les Yungas Boliviennes. Cette marche nous a fait grimper de 300 mètres pour descendre plus de 3000 mètres sur des chemins avec des vues à couper le souffle sur la vallée.
El camino "el Chorro"
En revenant on s'est fait plaisir, en decendant la route de la mort en VTT. Vous avez sans doute tous entendu parlé de cette route en terre la plus meutrière au monde avec les camions, les bus, et les voitures qui tombaient dans le ravin chaque année. Bon rassurez-vous depuis quelques années ils ont créé une nouvelle route asphaltée, mais vu comment conduisent les Boliviens, je ne sais pas si les chiffres de la sécurité routière ont baissé. En faisant cette descente en vélo , sensations garanties à chaque virage, et encore des vues époustouflantes sur la vallée.
Après la vitesse, la lenteur en prenant de la hauteur en voulant escalader le Huayna Potosí 6088 mètres en haut de la crête. Oui je mets le mot lenteur car si le premier jour on est montés comme des flèches au refuge situé à 5200 mètres, le lendemain en pleine nuit à 1 heure du matin en chaussant les crampons c'est comme des escargots qu'on a rampé jusqu'au sommet. Ce fut une expérience incroyable de marcher sur cette crête avec d'un côté un précipice de plus de 1000 mètres et 200 mètres de l'autre.
Depuis cette expérience de haute montagne, on a décidé de renouveler l'expérience au Pérou dans la cordillère blanche en montant le Huascaran 6700 mètres et des flocons : affaire à suivre...
Vue depuis le sommet.
Le lac Titicaca.
Suite à notre envolée dans les nuages nous sommes redescendus au bord du lac Titicaca qui reste quand même à plus de 4000 mètres. Sur la route des montagnes sculptées par la main des hommes qui ont créé des terrasses de cultures de toutes les couleurs du jaune, du orange, du vert... Au milieu de tout ça des femmes gardant des moutons, des vaches et même des lamas assises au coin des champs.
Nous nous sommes posés à Achacachi chez Milton un couchsurfeur , cela nous a fait du bien de se reposer dans une famille, profitant des joies du marché du dimanche matin avec ces multiples stands dans les rues et sur la place. Nous avons aussi fait une petit marche sur le " Dragon dormido" une petite montagne donnant un bon point de vue sur le lac Titicaca. Là nous avons encore cotoyé les paysans locaux travaillant leurs terres ou récoltant leurs pommes de terre andines. J'ai même vu une mamita comme ils disent ici, embrasser la terre avec ces mains et implorer le ciel en faisant des prières, j'ai halluciné.
"Dragon dormido"
Puis nous avons pris la route de Isla del sol sur le lac Titicaca, nous y avons planter la tente tout en haut d'un mirador pour regarder le coucher de soleil et ses magnifiques couleurs pastels envahir la cime de l'Illampu dans la cordillère royale. C'était incroyable. On y est restés deux jours sur líle avant de prendre la direction du Pérou et du Cañon del Colca pour un trek de 5 jours.
Voilà , je vous ai écrit cet article en 3 semaines depuis la Paz , la connexion internet de la bolivie étant très mauvaise je n'ai pu finir cet article qu'ici à Cusco au Pérou. Nous partons dans quelques minutes pour 7 jours de trek dans la Vallée sacrée pour rejoindre le Machu Picchu. On se retrouve pour le dernier article à la fin du mois. Notre retour en France est prévu pour le 26 juin sur Paris.
2 commentaires -
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Salut à toutes et à tous nous voici rendu au Chili aux portes de Santiago dans le petit village de Graneros chez le parents de ma pote Pepa.Je voudrais commencer cet article en vous faisant part de la perte de notre plus fidèle compagnon de route : notre appareil photo. Celui-ci à décidé de se faire la malle dans la commune de Pucón dans un cyber café. Souhaitons lui bonne route et une belle aventure. Je vous montrerai donc des photos des lieux où nous sommes allés mais pas le visage des merveilleuses personnes qui nous ont soit reçus, soit accompagnés dans le voyage, quelle réelle déception.
Le nord argentin et Buenos aires.
En quittant les chutes d'Iguazu , nous sommes arrivés en territoire argentin avec cette merveilleuse odeur d'Asado ( grillade ) qui ne nous lâchera plus et même qui prendra de l'ampleur au fur et à mesure que nous descendrons vers le sud.
Pour rejoindre la capitale Buenos Aires nous avons fait un stop éclair d'une distance de plus de 1300 kilomètres en 2 jours dont 1200 le deuxième jour. Nous avons fait la rencontre du pire ennemi d'André Rieu, Semino rossi. vous ne le connaissez pas c'est normal, nous non plus nous ne le connaissions pas.
Omar Semino de son vrai nom est un natif argentin qui est devenu multimillionnaire en chantant des chansons emblématiques style " Besame mucho" pour un public européen d'outre Rhin d'une moyenne d'âge de 55 à 85 ans. Il nous a dit qu'il nous ferait avancer de 1500 kilomètres en une journée mais après plein de rebondissements il nous laissés au milieu de nulle part le deuxième jour après 500 kilomètres de terreur, je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie à bord de son gros 4/4 roulant a plus de 180 km heure.
Ensuite nous avons était pris par un papi qui tout au long de la route avait peur de nous car il pensait qu'on était des espions russes. J'ai complètement halluciné, c'était drôle, mais aussi flippant à la fois, il nous a laissés lui aussi à une centaine de kilomètre plus loin alors qu il allait jusqu'à Buenos Aires.
Ces deux anecdotes sont là pour vous mettre dans l'ambiance de l'Argentine, ici rien n'est improblable, tout est possible...
Nous sommes bel et bien arrivés à Buenos Aires grâce à un dernier stop et la rencontre de notre bienfaitrice Marcela qui nous a guidé mais aussi accueillis chez elle avant de rejoindre notre maison d'hôte chez Gilou.
" El Camino " Buenos Aires.
A Buenos Aires nous y sommes restés une semaine. Nous avons visité la ville avec son fameux Caminito dans le quartier de la Boca. Nous avons pris le temps de regarder des films, ce que l'on avait pas fait depuis un bout de temps. Nous nous sommes fait un petit asado a l'argentine avec Gil et Marcela un vrai moment de pur "carnivoro". La ville de Buenos Aires nous a semblé vraiment énorme de par sa taille, et son centre énorme par la hauteur de ses tours, limite en concurrence avec New york jajaja.
La Patagonie Argentine.
En partant de la capitale nous avons mis le cap vers Ushuaia à plus de 3000 kilomètres. Nous n'avons pas été déçus. La route 3 a vraiment tenu ses promesses au niveau des paysages.
La route 3 en direction Ushuaia.
Pendant cette semaine à travers des paysages de rêve nous nous sommes arrêtés à plusieurs endroits dont Las Grutas , mais surtout la Péninsule Valdes où nous avons pu voir des guanacos ( famille du lama mais en plus imposant) , des nandous, un tatou mais surtout des lions de mer et des pinguins en total liberté. Aussi nous avons fait le tour de la Péninsule avec une famille argentine, en buvant le maté, cela ajoute le côté vraiment authentique au voyage. Nous y avons aussi fait une marche très chouette au travers de dunes de sable, et fait la rencontre de la caserne des pompiers de Puerto Piramides la où nous avons dormi deux nuits.
En continuant sur la route 3 nous avons fait aussi un détour vers Puerto Deseado , où nous avons suivi deux argentins qui nous ont fait faire 1500 kilomètres jusqu'à Ushuaia en 27 heures de route. J'ai eu l'occasion de conduire pour remplacer le pauvre Gaston sur les pistes de la terre de feu en pleine nuit , ce fut une expérience inoubliable.
La "Laguna del Caminante"
En arrivant à Ushuaia, nous avons tenté de dormir une fois de plus chez les pompiers, mais c'est une réponse négative que nous avons eu. On aurait du s'en douter, Ushuaia étant assez touristique, les pompiers ne peuvent pas recevoir tout le monde ce n 'est pas leur job.
Les environs de Ushuaia nous ont vraiment plu, nous avons fait plusieurs randos dont le "Camino de las ovejas" où nous avons campé près de la Laguna del Caminante. Des paysages superbes se sont offerts à nous tout au long de ces deux jours de marche à travers des bois , des prairies, des roches d'altitude, une marche très complète. Nous sommes également montés voir le glacier Martial dans les hauteurs d' Ushuaia et nous avons aussi fait une très belle balade le long de "Playa Blanca". Tous les lieux que je mentionne seront en photos dans la galerie photo comme d'habitude.
Torres Del Paine.
En quittant Ushuaia nous avons mis le cap sur le Chili et son fameux parc national Torres del Paine. Tout le monde nous en a parlé de ce parc pour le W, un sentier se faisant sur plusieurs jours de marche. Même si l'entrée au parc nous a semblée hors de prix, on en a eu pour notre compte au niveau vent, pluie, neige et même jusqu'à de la glace devant notre tente au petit matin avant de monter voir le lever de soleil sur las Torres.
Parc national Torres Del Paine.
Dans le parc nous avons pu contempler le glacier Grey, los Cuernos, une multitude de lacs de couleur lait menthe, et bien entendu les tours qui par chance étaient complèment dégagées. Pendant ces 5 jours de rando, on a fait connaissance avec pas mal de monde , mais je me suis rendu compte d'une chose, c'est que dès que vous avez des montagnes, vous pouvez être sûr de tomber sur des français sur votre chemin.
Le Perito Moreno.
Comme on a pas eu assez froid à Torres del Paine on a décidé de planter notre tente illégalement juste en face du glacier pour y passer la nuit, comme nous l'avait conseillé Jérémi ( un français faisant Ushuaia - Alaska en vélo, que l'on avait croisé au Costa rica, vous pouvez le suivre sur www.2rouesvagabondes.fr ). On a pas regretté car écouter ces grands bruits sourds de craquement de glace mais aussi ces grincements ainsi que l'explosion de blocs de glace sur l'eau est juste une chose à faire au moins une fois dans sa vie. C'est un sentiment indescriptible, c'est juste à vivre.
Le glacier Perito Moreno.
El Chaltén et le Fitz Roy.
Après notre petite pause glace, on a voulu reprendre la rando dans la capitale du trekking d'Argentine selon les Argentins. Certes l'endroit est juste magnifique et pour une fois complètement gratuit, mais on s'attendait vraiment a plus de sentiers. Si bien qu'en deux jours nous avons fini la boucle. Nous nous sommes encore levés avant l'aube pour aller nous extasier devant les couleurs rouges du lever de soleil sur le Fitz roy, c'était juste magique.
Lever de soleil sur le Fitz Roy.
La route 40.
Suite à toutes ces randos de montagne nous avons repris du pouce pour monter plus au Nord pour rejoindre l'île de Chiloé au Chili. Mais en discutant avec certains "mochileros" on s'est demandé si on y arriverait à avancer car au milieu de la Patagonie au niveau de la commune de Tres lagos la route 40 se transforme en piste de gravier.
El ripio de la carretera 40.
Et c'est vrai que l'on a pas vu grand monde rouler ce jour là. Mais avec Isaline on a la foi au niveau de l'autostop et surtout on a beaucoup de chance, car après avoir souffert au bord de la piste à cause du vent et de la poussière nous nous sommes résignés à rejoindre la station service déserte que l'on voyait au loin. Et bonne pioche car au bout du premier litre de maté bu, la 6 ème partie de Rami jouée, soit 2 heures d'attente, les deux seuls mini vans de l'après midi se sont pointés, sortant d'un rêve. Notre joie fut de courte durée car c'est un refus dans un premier temps que nous avons eu, mais le fait que ces deux petites camionettes avaient pour destination la visite de plusieurs fermes par des paysans chiliens à plus de 700 kilomètres de là, la tchach du bon paysan français que je suis a suffi à les convaincre de nous amener avec eux et de nous sortir de ce désert patagonique aux couleurs magiques.
L'île de Chiloé.
Avant de nous rendre sur l'île de chiloé nous avons encore tenté de dormir chez les pompiers du petit village de pêcheurs Chacabuco. Là, à notre grande surprise nous avons trouvé une caserne complètement illuminée mais sans personne dedans. En allant demander à la boutique d'à côté, un client m´a invité à dormir chez lui, j'ai été frappé par tant de spontanéité et de générosité sans que l'on ne demande rien. Ca nous a fait du bien de passer un soirée dans une ambiance familiale.
Nous avons pris le bateau le lendemain pour une durée de 30 heures, pour rejoindre Quellón, un petit village situé au sud de l'île. On a pu profiter pendant la traversée des supers points de vue sur de superbes fjords, mais aussi d'un lever de soleil sortant de la brume. Un régal pour les yeux.
Les " palafitos " de Castro.
Sur l'île ce qui suprend c'est les couleurs. Ici on peint les maisons de couleurs vives, et on les construit en bois avec des petites lamelles superposées les unes aux autres. Les tejuelas de nom, sont fabriquées à partir d'un arbre aujourd'hui protégé, l'Alerce. La principale activité de l'île est tournée vers la pêche et la pisciculture. Chiloé c'est un peu comme la Norvège ou l' Ecosse. Ici le saumon est roi.
L'île possède également une multitude de petites églises ayant toutes un charme particulier, avec des prouesses architecturales : elles ne possèdent aucun clou dans la charpente, tout cela tient grâce à un travail d'emboîtement et de force. On va dire que c'est un gros mécano sans vis et sans colle.
L'église de Tenaún.
On a également fait de la rando mais tranquille au long du pacifique, vers Cucao, pour aller voir "el puente de las almas". Chouette paysage et un pont sorti de nulle part donnant face a l'océan. On se sentait en plein milieu d'un film de Tim Burton.
Nous avons aussi fait une petite escapade culinaire en nous rendant à la Feria de Dalcahue où des merveilleuses odeurs de fruits de mer sortaient de la cuisine municipale. Le temps que tout cuise on s'est rendsu sur l'île d'en face pour en découvrir ses merveilles d'églises et maisons colorées si bien qu'une fois revenus à 5 heures de l'aprem il ne restait plus grand chose à manger. On a quand même pu découvrir ou redécouvrir pour ma part ces moules gigantesques et leur goût si savoureux.
Bariloche et Pucón.
De l'île de Chiloé nous avons continué toujours plus au nord avant de bifurquer de nouveau vers la cordillère des Andes pour retourner du côté argentin vers Bariloche. Là-bas on s'est remis en marche dans la montagne pour rejoindre la refuge Frey, encore une fois de splendides paysages de montagne mais avec les couleurs de l'automne en prime, un régal pour les yeux.
Le refuge Frey ( ne rêvez pas !!! Nous on a dormi dehors à la fraîche sous les étoiles exactement).
Le matin en sortant de la tente ce n'est pas des gouttes que l'on entendait tomber sur la toile mais des gros flocons de neige. On s'est vite empressés de plier bagage pour nous mettre au chaud au refuge et faire sécher le double toit. Deux heures plus tard en voyant les conditions méteorologiques s'améliorant et ne suivant pas les instructions des guardiens du refuge nous nous sommes mis en marche vers le second lac de haute montagne et pourquoi pas rejoindre la station de Catédral à 6 heures de marche de là. La chance nous a encore souri et un temps incroyablement ensoleillé s'est offert à nous. Après un bon pic nique au sommet nous avons décidé de descendre par la piste olympique de ski en ligne droite. Première fois que je descends une piste noire sans les skis mais en glissant avec les chaussures de rando sur une poudreuse rouge.
Le parc Huerquehue, au fond le volcan Villarica.
De retour du côté Chilien , nous nous sommes arrêtés à Pucon avec son fameux volcan Villarica. Je l'avais grimpé avec ma soeur Emmanuelle il y a 12 ans, mais cette fois-ci la chance n'était pas là, beaucoup trop de vent pour une possible ascension. On a donc décidé de se tourner un peu plus tard vers une rando toute aussi physique en grimpant el Cañi avec un superbe panorama sur cette région fait de lacs et montagnes. Nous avons fait aussi une superbe marche dans le parc Heurquehue où nous avons campé au milieu d'une somptueuse forêt d'Araucaria Araucana.
Pour finir cet article je lance un appel à toutes les personnes que nous avons croisées sur la route sur le sol argentin et chilien, ceux qui nous ont pris en stop (Porfa si nos pueden mandar algunas fotos de ustedes para que yo pudiera completar la galeria fotografica de esta pagina web) , et aussi tous les randonneurs croisés sur le chemin si vous pourriez nous envoyer quelques clichés des somptueux levers de soleil sur le Fitz roy y las Torres et bien d'autres encores ça serait génial, merci.
Demain nous reprenons l'autostop en direction de Mendoza en Argentine pour nous faire une petite tournée des bodegas en Vélo. On fait l'impasse sur Valparaiso pour être au rendez vous dans moins de 15 jours avec le poto Benito De los campos à San pedro... Affaire à suivre...
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Salut tout le monde de là-bas, nous allons commencer cet article par un peu de culture générale. Savez vous d´où vient le mot Brésil ? Sur les bancs de la faculté mon souvenir est que Brésil est un dérivé de Breze, forme ancienne du mot braise. Rouge braise est la couleur du bois des arbres qui envahissaient les terres Brésiliennes lors de la colonisation portugaise. Voilà vous savez tout maintenant alors bonne lecture.
L´Amazonie.
Nous avons quitté le Venezuela en autostop à l´arrière d´un pickup pour rejoindre le poste frontière du Brésil. On a vraiment était enthousiasmés par l´accueil et la gentillesse des douaniers (Palme d´or du bon savoir vivre pour l´instant d´ailleurs). Quel plaisir et quel contraste avec son pays voisin le Venezuela qui nous laissé le souvenir des sifflements, des cris et de la mauvaise humeur générale de sa population à notre égart.
Frontière Venezuela-Brésil.
Passé la frontière nous avons continué le stop en direction de Boa Vista où nous avons rencontré Cléo, un Brésilien sourd et muet qui s´est démené pour nous rendre service et nous amener en dehors de la ville à un point stratégique pour l´autostop. Mais par manque de chance au bout d´une journée infructueuse passée au bord de la route nous avons décidé de prendre le bus de nuit pour rejoindre Manaus où un avion nous attendait le lendemain. Nous avons quitté la savane aride de Boa vista avec ses carcasses de voiture carbonisées en bord de route pour la forêt luxuriante de Manaus atteignant des hauteurs démesurées. En effet nous sommes arrivés au petit matin sur une route en ligne droite qui semblait essayer de survivre aux attaques continuelles de la nature qui reprend ses droits.
Isaline face au vent lui plaquant le carton contre elle.
A Manaus le souvenir qui me vient est l´odeur de ces churrascos (grillades géantes) en marchant le long de la route de l´aéroport. Je pensais trouver ce genre de barbecue seulement à partir de l´argentine mais non, ici aussi on mange des tonnes de viande...
Pour traverser le fleuve amazone et la forêt vierge nous avons pris de la hauteur car par voie fluviale et terrestre nous aurions mis des semaines et vue qu´il nous reste des milliers de kilomètres avant Ushuaia le choix a été très vite fait. Du hublot nous avons vu le fleuve d´une couleur terre et l´immensité de la forêt sans aucune trace humaine. Ici il n´y a que rivières, arbres et sans aucun doute plein de bestioles. Mais au bout d´une heure ou deux d´avion nous avons bien vu l´impact humain avec de grandes parcelles carrées bien dessinées entrain de grignoter la jungle sauvage.
Rio de Janeiro.
A Rio nous avons été acceuillis une journée par Carlos qu´on avait rencontré à Canaima. Il nous a fait connaitre la plage de Grumari au sud de Rio, plage ayant l´avantage de ne pas être bondée comme celle de Copacabana mais aussi d´être au milieu d´un parc écologique.
Plage de grumari.
Nous sommes ensuite allés dans le centre de rio, dans une auberge de jeunesse au coeur du quartier festif de Lapa. Pour nous, Rio est une ville vraiment géniale, il y en a pour tout les goûts : il y a le quartier de copacabana surbondé de touristes biensûr , mais aussi des quartiers festifs comme Lapa, mignons comme Santa Teresa. Et le plus étonnant c´est la nature qui est au bord de la ville un peu comme Caracas. Du coup, pour monter au christ redempteur, c´est par un petit sentier qu´on l´a fait.
Le Christ rédempteur.
Nous avons aussi profité de Rio pour aller au musée, au cinéma, mais aussi écouter des petits concerts dans les rues. Nous avons régalé nos papilles en dégustant un moqueca (poisson en sauce), un délice... avec comme ambiance un petit groupe de bossa nova, le top!!! Lors de nos marches nous avons pu voir différents types de construction, un vrai mélange d´ancien et de moderne. La cathédrale de Rio et des tours très modernes cohabitent avec les favelas. Nous avons aussi fait du vélo pour nous déplacer car Rio c´est juste énorme au niveau distance, du coup le mieux pour se déplacer et visiter les plages reste la bonne vieille bicyclette. Aussi nous nous sommes aventurés dans une favela un peu sans le vouloir, et franchement j´ai pas trop senti la diférence avec certains villages d´amérique centrale.
Rio.
Ilha grande.
Après la ville de Rio nous avions envie de nous remettre un peu au vert, nous sommes donc partis sur une île entre Rio et Sao Paulo où on nous avait parlé de randonnées sympsa à faire. Franchement arrivés sur place on s´est un peu demandé ce qu´on faisait là parmis la horde de touristes. Mais le lendemain sur le sentier on a vite compris que des randonneurs il n´y en avait pas beaucoup et que le touriste lambda était plutôt du genre à faire le tour de l´île en bateau. En tout cas on a passé trois jours sur l´île juste magiques. On a embarqué une autre francaise avec nou,s et on s´est encore emerveillés des paysages, et aussi des plages désertes.
Pic Papagayo.
Sao Paulo.
Toujours plus au sud le long de la côte nous sommes partis rendre visite à Sandra et Eduardo le couple de brésiliens avec lequel nous avions monté le mont Roraima au Venezuela. Nous avons passé une semaine dans la maison de Sandra à nous reposer, avec des nuits de 10 heures. Il y a des moments comme ca dans le voyage où nous avons réellement besoin de dormir et de ne rien faire. Mais bon rien faire c´est un peu compliqué pour nous, on a quand même pris le temps de se balader dans un parc, de visiter un musée, apprendre à faire de la bière mais aussi de sortir avec Sandra pour voir un concours de groupe de Samba pour déterminer le meilleur représentant du défilé du carnaval de rue. Franchement c´était génial, on a beaucoup danser et beaucoup ri.
Concours du groupe du carnaval de rue.
Lors de cette semaine nous sommes également allés dans la famille d´Eduardo qui possède une ferme à 4 heures de Sao paulo. Ils y cultivent beaucoup de Canne à sucre mais c´est aussi une ferme touristique car coloniale. La villa, style architecture italienne, et les dépendances sont d´une incroyable beauté. Nous avons également visité une ferme d´arboriculture où un ami d´Eduardo travaillait, ce fut très instructif. La visite de la ferme s´est termineé par l´anniversaire de la nièce où nous avons eu la chance de partager un vrai moment de famille: génial.
Anniversaire de la nièce d´Eduardo.
Les chutes d´Iguazu.
Dernière visite avant de rentrer sur le sol argentin, nous nous devions de passer par Iguazu et ses chutes d´eau. Ca vaut le détour, 8 mois après celles de Niagara dont le son sourd m´était encore resté dans le coin de l´oreille gauche, et bien ici c´est encore plus puissant et plus beau, de mon ressenti biensûr. Ici tout est tout vert et tout est eau, vous ne pouvez pas ressortir de cet endroit sec, c´est impossible. Si tu veux vivre les chutes, il faut absolument se rendre au pied de celles-ci et limite prendre une douche.
La garganta del diablo.
Nous sommes actuellement à Buenos Aires nous repartons demain sur la route en direction d´Ushuaia avec plus de 3000 kilomètres d´autostop à travers la patagonie. Ca risque de nous mettre encore une fois la chair de poule...
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Salut à toutes et à tous, enfin un ordi et du calme pour pouvoir vous conter notre petit tour au Venezuela, le pays de tous les extrêmes aussi bien au niveau politique biensûr, mais aussi dans bien d'autres cas...
Des Andes au Pico Naiguatá.
En arrivant au Venezuela, dès la frontière, on a senti la différence. Ici impossible de faire de l'autostop, tout le monde nous le déconseille pour cause d'insécurité. Cela nous a beaucoup surpris, on est habitué au fait que les gens nous déconseille de faire de l'autostop mais ici on a senti qu'il ne fallait vraiment pas tenter le diable. Et de toute manière on a compris que le pays était dans une telle misère que des voitures de riverains s'arrêtent en face des arrêts de bus pour s'improviser taxi en faisant payer 5 fois le prix du bus. Et le plus impressionnant c'est que les voitures se remplissent en un fragment de seconde. Donc adieu l'autostop les cheveux au vent pendant notre prochain mois.
Frontière Colombie - Venezuela. ( dumoins je devrais dire República boliviarana de Venezuela car Hugo Chavez a changer le nom du pays ).
Chez ma pote Diana à Mérida nous avons passé deux jours à dormir, faire des lessives, se laver se relaver et se reposer de notre périple vélo en amérique centrale, de notre traversée du tapón de Darien sur les embarcations d'indiens et de notre autostop express en Colombie (nous étions épuisés). Bien que situés en plein dans les montagnes des Andes, nous n'avons que très peu profité des charmes pédestres de Mérida. Nous avons filé très rapidement vers la famille de Diana qui avait decidé de passer Noël à Barquesimento, une ville un peu sortie des westerns américains avec ses grandes avenues, sa chaleur et sa poussière.
La cathédrale de Barquesimeto de l'architecte Jahn Bergkamp.
Bien reposés et bien rassasiés, on a pris la direction de Caracas pour rendre visite à mon pote Dionysos. Au départ on ne voulait pas trop y aller, à Caracas, avec toutes les rumeurs qui disent que c'est la ville où on dénombre le plus fort taux de criminalité au monde. Une fois sur place on a pas vraiment eu peur, bien au contraire, on a trouvé une cité vraiment calme avec pas grand monde dans les rues. Mais les gens ont peur. Une petite anecdote pour illustrer mes propos: Isaline est allée faire des croquis d'immeubles sur la place Venezuela en plein après midi. Alors qu'elle était tranquille sur un banc, et qu'il n y avait pas un chat sur la place, une personne est venue la voir pour lui dire de rentrer chez elle car c'était très dangereux de rester là sur son banc, paisible. Elle a cru à une blague au début, mais voyant la personne faire des vas et vient pour s'assurer qu'elle soit bien partie elle dut se résoudre à abandonner ses dessins. Pour terminer sur la dangerosité du pays, on a était aussi surpris du fait que les Venezueliens ne commencent pas une discussion comme nous les Francais en parlant de ce foutu temps au dessus de nos petites têtes, non non ici on demande "et chez vous comment va la criminalité", c'est incroyable.
Place Venezuela.
Bon revenons à nos moutons, à Caracas, il y a la ville mais pas seulement. Et oui comme vous pouvez le voir sur la photo en arrière plan de la place Venezuela, dans le fond, la grosse masse verte sous le nuage blanc, c'est le parc de l'Avila.
Au niveau randonnée c'est génial on a pas était décus, on a voulu se faire plaisir et se décrasser les jambes après le périple vélo en faisant un parcours avec un dénivelé de 1800 mètres de positif et négatif dans la même journée. On s'est régalés , avec deux Venezueliens rencontrés sur le chemin on est montés au Pico Naiguatá en 5 petites heures. Sur le chemin nous avons eu le droit à une vue immanquable sur la capitale avec ses constructions modernes, celles mal vieillies par le temps et dans le fond sur les petites montagnes les Ranchos ( bidonvilles ) de toutes les couleurs: un beau contraste architectural. Nous avons continué notre ascension dans les nuages, et nous avons touché la croix au sommet.
Après la pause casse croûte l'heure de la descente avait sonné, et là se fût le drame, dumoins au début tout allait bien, puis au fur et à mesure de la descente des douleurs au niveau des genoux sont apparues pour ma part et aux cuisses pour Isa. Si bien qu'on s'est fait gagnés par la nuit , et c'est à la lampe frontale et en marchant comme des petits vieux style déambulateur en trainant les pieds que nous avons rejoint la station de métro. Bilan, deux jours de repos sans marcher à s'occuper du blog sur internet chez Dionysos.
De Canaima au Roraima.
Après Caracas nous sommes allés à Maturin rendre visite à la famille qui m'avait accueilli lors de mon année d'échange en 2001-2002. Nous y avons passé le nouvel an et nous les avons accompagnés dans un petit village de pêcheurs près de Carupano pour profiter de la plage.
Je n'ai pas vu beaucoup d'évolution comme Chavez le promettait lors de son arrivée au pouvoir en 2001. Ce qui m'a frappé en arrivant dans l'état de Monagas c'est qu'il fasse quasiment jour en pleine nuit par le nombre important de torches en flamme à côté des puits de pétrole. Ici le pétrole coule à flot mais pourtant on sent la misère partout, dans les supermarchés on manque de tout mais surtout des produits de base, comme la farine, les oeufs, le lait, les légumes et même le papier toilette. Ainsi les Venezueliens passent des heures et des heures dans des files d'attente pour avoir des produits de première nécessité quand il y a des arrivages. En somme c'est plutôt une dégradation profonde du pays que je retiendrai, une propagande très présente du pouvoir en place et une population vivant dans la peur et dans le besoin en croyant toujours en une révolution à venir, en idéolisant leur ex président Chavez.
Puits de pétrole dans les alentours de Maturin.
Attaquons maintenant la deuxième partie du voyage au Venezuela , la plus sauvage et la plus belle avec la visite du parc de Canaima.
Plage de Canaíma.
Canaima en plus d'être un parc national grandiose composé de savanes et de tepuis est aussi un petit village perdu au milieu de nulle part dans un décor magnifique. Ici ont été tourné les films un indien dans la ville et le jaguar pour vous plonger dans l'ambiance. Nous y sommes restés une semaine, tous les touristes lambda n'y reste pas plus de trois jours car ils prennent des tours opérator avec des paquets tout inclus, nous nous avions décider de le faire par nous même dans un premier temps pour que cela nous revienne moins cher mais aussi pour passer plus de temps sur place. Car ici tout le monde vient pour voir le Salto Angel (la plus haute chute d'eau du monde, 979 mètres de haut) et ne profite pas vraiment des environs du village. Nous avons pu profiter des plages quasi désertes, de la superbe lagune aux eaux rouges du village, se baigner dans des petites cascades tous les deux en amoureux, et se faire des petites balades dans la savane.
Biensûr nous avons aussi fait le survol du Salto Angel, on a beaucoup aimé, pas tant pour la chute mais surtout par la beauté de la savane et des tepuis. Nous nous sommes également rendus en pirogue jusqu'à la base de la chute et nous nous y sommes baignés, c'était magique. Nous avons passé la nuit en hamac dans un cabanon et nous avons pu admirer la beauté du Salto au réveil, un pur bonheur.
Le Salto Angel au réveil.
Nous nous sommes dirigés ensuite vers une autre partie du parc à plus de 1000 kilomètres, car Canaima est très grand, plus de 30 000 km2 pour aller escalader le mont Roraima. Pour monter cette montagne il faut obligatoirement prendre un guide et suivre un groupe.
Sur le sentier du mont Roraima.
Ce treck dure 6 jours, on a formé une petite troupe de 7 personnes avec qui ont a vraiment sympatisé, trois jeunes Brésiliens venant de la ville de Bélem et un couple, brésilien également, Eduardo et Sandra, venant de Sao Paulo, de chez qui je vous écris actuellement. C'était une très belle balade, rien de très compliqué, au cours de laquelle on en a encore pris plein les yeux. Le plus décevant furent les deux journées passées au sommet car le temps n'a pas était de la partie, une pluie fine et un brouillard se sont invités, rendant impossible la découverte intégrale du tepui. On a quand même fait quelques excursions dans ce décor apocalyptique sortant tout droit d'un film de science fiction. Nous avons eu aussi la chance de profiter d'un moment d'accalmie juste avant la tombée de la nuit pour apercevoir une partie du tepui complètement dégagée offrant une succession de cascades se deversant dans une mer de nuages. Nous avons mis encore deux jours pour redescendre en passant une soirée dans le premier camp de base en profitant une dernière fois des superbes vues carte postale sur le mont Roraima.
Le tepui Roraima à la tombée de la nuit.
De retour à Santa Helena, comme d'habitude, on s'est remis en mode gros lavage et repos avant de reprendre l'autostop. Et oui on a de nouveau tendu le pouce pour rejoindre la frontière du Brésil qui était à une vingtaine de kilomètres. D'ailleurs cela a très très bien marché, je ne voulais pas rester sur une idée d'un pays où il est impossible de faire du stop.
Je vous dis à très bientôt pour la suite de nos aventures au Brésil d'ici là n'oubliez pas de faire un tour du côté de la galerie photo et la carte pour vous rendre un peu plus compte du récit des articles...
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